L’Europe du gaz naturel, avec des consommations croissantes, des productions locales décroissantes et en retard dans l’exploitation de ses réserves en gaz non conventionnel, va dépendre de plus en plus des importations en provenance de Russie, de Norvège, d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Afrique. La mise en service au travers de la Mer Baltique, du gazoduc North-Stream qui relie directement les immenses ressources russes au gros client allemand, en phase de dé-nucléarisation de ses centrales, illustre parfaitement cette dépendance croissante. Pour éviter que l’Europe ne perde trop de plumes dans ce balancement des échanges, dans un monde largement approvisionné en gaz naturel, il serait préférable que les diverses sources d’approvisionnements potentielles (gazoduc ou GNL) puissent être mises en concurrence au moyen de contrats flexibles et regroupés à divers acteurs européens. Pour cela il est nécessaire que les infrastructures soient adaptées à cette flexibilisation des approvisionnements.
La présentation d’Axel Scheuer d’Exxon Mobil, à un congrès Polonais sur les gaz non conventionnels en Europe, illustre cette évolution lente du marché du gaz européen.
Le 9 Novembre 2011


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