Le nucléaire français fait l’objet de promesses d’ivrognes

Sans vouloir en rajouter aux débats de bas étage du Café du Commerce actuels sur l’avenir de la filière nucléaire française, il me semble important de rappeler quelques évidences économiques, techniques et politiques sur ce sujet:

-l’Allemagne en décidant tout de go de fermer 8 centrales nucléaires en 2011 a mis, sans aucune vergogne, le réseau électrique européen en pénurie de puissance électrique de réserve. Il est donc illusoire à court terme aux pays limitrophes (Belgique, France, Suisse) de vouloir l’imiter sous peine de plonger dans un black-out quasi immédiat une part de l’ouest de l’Europe,

les énergies renouvelables intermittentes sont physiquement  INCAPABLES de remplacer la ressource de base nucléaire, n’en déplaise à tous les projets de bassines d’eau de mer sur les falaises d’Etretat ou autres électrolyseurs allemands injectant de l’hydrogène dans le gaz russe,

les seules alternatives au nucléaire en Europe sont les centrales à flamme qui brûlent du lignite (Allemagne), du charbon ou du gaz naturel, avec en option « green » un zeste de biogaz ou de biomasse (pellets).

– la France mal en point devrait alors importer massivement du charbon ou du gaz. Pour remplacer un tiers de l’énergie électrique nucléaire annuelle il lui faudrait produire 140 TWh à partir de centrales au gaz à construire (20 GW ou 20 milliards d’euros) qui consommeraient sur la base d’un prix d’achat de 10$ à 15$/MMBTU dans les 7 à 10 milliards d’euros de plus de gaz importé qui se rajouteraient aux 13 milliards actuels?

– la consommation d’électricité dans une Europe de plus en plus urbaine et complexe va poursuivre sa croissance. La mise en place onéreuse, lente et complexe de compteurs intelligents servira essentiellement à faire payer plus cher l’électricité aux heures de pointes pour rentabiliser ces équipements, en attendant un hypothétique effet sur l’ampleur des pointes de puissances appelées.

 Il ressort de toutes ces contraintes que notre pays qui dans la décennie à venir sera en phase de cure d’amaigrissement intensif de son budget afin de stabiliser puis commencer à rembourser sa dette, n’aura pas le moindre premier euro pour fermer une seule centrale électronucléaire. Tous ces débats socialo-écolos assez minables ne sont donc que promesses d’ivrognes pour amuser les gogos électeurs. Ils ne participent pas en période de crise au soutien des entreprises importantes concernées.

Remarque 1: en s’alliant aux Communistes, François de Jarnac avait fini d’étouffer la Bête fatiguée. En s’alliant aux Écologistes il n’est pas impensable que François de Tulle ait caressé la même intention modernisée. Mais je vois là un objectif beaucoup plus complexe qui nécessiterait auparavant que les Socialistes développent leur propres certitudes dans le domaine. Au vu des minables tractations entre Martine et son interlocutrice écolo… ce n’est pas demain la veille.

Remarque 2: NKM a repris à son compte le riche concept d’échange par les Verts d’une centrale nucléaire par circonscription électorale attribuée. Nous en revendiquons sans acrimonie ni jalousie ici le droit d’antériorité.

Le 17 Novembre 2011

 

Commentaires

23 réponses à “Le nucléaire français fait l’objet de promesses d’ivrognes”

  1. Avatar de an391

    Wow, remonté Raymond
    Et il faut que vous fassiez payer nkm surtout ! (pas terrible ses trucs dans le monde)

  2. Avatar de Tonton
    Tonton

    Je répète le chiffre déjà posté dans un autre commentaire : en 2016 les Allemands vont payer 19 milliards d’impôts (la CSPE est un impôt d’après la Cour des Comptes) pour financer les EnR.
    Plus fort que sortir du nucléaire, demandez aux français s’ils veulent payer.
    Car l’Etat est à sec.
    Sinon rien à ajouter à cet article synthétique. Fermer des centrales c’est un beau geste et chiffrer un plan c’est tellement ennuyant.

  3. Avatar de eilage
    eilage

    Et moi je vous trouve naze Raymond !
    Si la France (et à plus forte raison l’Europe) met les sous sur la table pour investir sur l’éolien, l’off-shore, le CSP, la méthanisation, la cogénération, les STEP (des bassines ?), les batteries automobiles, comme à une certaine époque un geste fort nous a fait les mettre sur le tout nucléaire, alors il nous faudra moins de deux décennies pour nous débarrasser de nos énergies « faciles » !!!
    C’est dommage que des gens comme vous qui ont une tribune concernant les ENR, soit aussi peut courageux d’esprit !!
    Et très chère Raymond si vous considérations sur l’énergie sont aussi pertinentes que celle qui vous fait dire qu’il est un jour question de devoir rembourser le principale de notre dette publique, je comprends que vous fassiez des papiers aussi peu en phase avec les temps présents !
    Cordialement

  4. Avatar de Ray
    Ray

    Eilage, vous m’en reparlez dans un an!
    Rem.: je vous rappelle que je suis un inconditionnel des véhicules hybrides et électriques, des biocarburants, des pompes à chaleur et de tout autre dispositif faisant progresser de façon rentable et non subventionnée l’efficacité énergétique des processus. Vivent l’éolien, la méthanisation, le photovoltaïque NON SUBVENTIONNES…je ne vois pas en quoi cette attitude manque de courage… dans des temps de bigoterie écologique venant scandaleusement émarger aux subventions et aux tarifs préférentiels, soi-disant pour sauver un monde impur et polluant.

  5. Avatar de I.Lucas
    I.Lucas

    quelques remarques :
    sur le point 2 :
    « énergies renouvelables intermittentes sont physiquement INCAPABLES de remplacer la ressource de base nucléaire »
    Le RTE a analysé le potentiel éolien en 2007 : l’énergie éolienne est aléatoire, mais cet aléa est décorélé des variations de la demande : autrement dit on peut traiter ces aléa comme des variables gaussiennes indépendantes dont la somme est une variable aléatoire gaussienne dont l’écart type et la racine des carrés des écarts types des variations de la demande et des variations de production éolienne.
    En résumé : tant que l’éolien est petit, il va décaler dans le temps le recours aux capacités de pointe.
    En pratique on peut avoir une puissance éolienne en pointe = 20% de la puissance installée équivalente (du fait de intermittence) à 7% de production de base.
    Comme le nucléaire représente 80% de la production actuelle.
    le développement massif de l’éolien peut remplacer 10% du nucléaire actuellement installé. Pas plus …mais ce n’est pas zéro.
    – sur les compteurs intelligents :
    Avant l’ouverture à la concurrence, en 2003, EDF avait développé des contrats incitatifs à l’effacement en pointe. La capacité d’effacement était de 6 GW.
    Elle n’est plus que de 2GW….
    C’est bien sur les gros industriels électro-intensifs avec des capacités de secours qui ont le plus de capacités d’effacement.
    Pour les particulier l’effacement s’appelle le tarif de nuit…. il est en place depuis 40 ans.
    Point de besoin de compteur électronique!

  6. Avatar de eilage
    eilage

    Raymond : Je ne vois pas de quoi je devrais vous reparler dans un an …
    à moins que EELV soit élu au second tour, il n’y aura aucun changement majeur dans la politique de la France sur les ENR … Je vous rappelle, tout ce vent médiatique pour un accord qui prévoit le premier arrêt d’une centrale en … 2018. Soit après les échéances politiques suivantes … Alors oui ça me fait bien rire que même des gens comme vous en soyez à compter des sous pour approuver ou non une technologie …
    Si vous pensez que les états doivent se serrer la ceinture afin de payer leur dette, vous êtes un bel innocent … Je vous rappelle que l’argent est un précept purement sociétale … Dans l’absolu les mécanismes de création de l’argent nécessite la création d’une dette, systématiquement … Il n’est en aucun cas possible (et souhaitable) de rembourser cette dette … Et la création monétaire, comme la dette nécessaire à la contracter, sont exponentiel …
    Alors oui, on peut mettre les milliards si on le décide, pour lancer ces technologies qui de toute façon sur le long terme, par économie d’échelle, seront concurrentielles avec les énergies « faciles » … Pour cela il nous faudrait un vrai homme d’état qui prennent sur lui des décisions nécessaire pour son pays, pour son futur … et non pas un de ces gouvernements qui s’incline tout de suite devant la première manif d’automobilistes mécontents car on veux leur supprimer les détecteurs de radar …
    Je regrette que vous en soyez là à compter les centimes, alors que vous devriez être un fer de lance de l’utopie (réalisable) écologique …

  7. Avatar de Ray
    Ray

    Eilage je ne sais pas ce qu’est un précept purement sociétal…mais je suis sûr que dans un an sur la base de l’évolution de vos revenus vous me l’expliquerez mieux. A l’an prochain mon ami!

  8. Avatar de Ray
    Ray

    Lucas, extrait du papier de Jean-Pierre SCHAEKEN WILLEMAERS, cité dans un post précédent:
    The wide variation of wind power output on relatively short period of time and a large gap between forecasted and actual wind power output imply a high degree of flexibility of the power system and sufficient back-up power. There is a widespread consensus among energy experts that a renewable energy future will not be possible in Europe
    without big investments and large scale introduction of “smart grids” which involve a great deal of stakeholders. A study commissioned in 2006 by the German Energy Agency (DENA) reported that a very small proportion of the installed wind capacity could contribute to reliable supply. Depending on the time of year, the gain in guaranteed capacity from wind as a proportion of its global capacity was between 5 and 8% for 14,000 MW (2006) and between 5 and 6% for 36,000 MW total projected in 2015. This involves a major additional cost to consumers. According to E-ON (German main utility), the relative contribution of wind power to the guaranteed capacity of their supply system up to 2020, will fall continuously to around 4%. This means that in 2020,with a forecasted wind power of over 48,000 MW in Germany, 2,000 MW of traditional power production can be replaced by wind farms (DENA grid study). Contrary to the Green assertions, the swarming effect does not work as expected. A report by J.Oswald based on data given by E.ON for Germany and Central Europe demonstrates the very limited impact of this effect.

  9. Avatar de I.Lucas
    I.Lucas

    @ Ray
    Les Allemands, les Espagnols et les Danois ont largement dépassé le seuil où l’aléa de production des éoliennes pouvait être géré en déplaçant dans le temps des capacités de pointe déjà installées pour faire face aux variations de consommations.
    Nous, pas encore…

  10. Avatar de fredo
    fredo

    Comme souvent, Ray donne des infos excellentes. Pour le gaz, on peut parier sur 10€/MBTU, soit une consommation de 60€ de gaz pour produire un MWh électrique. Excellent calcul. Comme on arrêterait 24 réacteurs sur 15 ans, on aura à trouver comment produire ces quelque 140TWh, et je doute que l’éolien puisse aller au delà de 40TWh là dedans, parce que c’est cher et parce que ça ne produit guère que 22% du temps…Le solaire restera marginal.
    Donc on importera de quoi faire 100TWh d’électricité avec du gaz: 6G€ d’importations, alors qu’on aura cessé de vendre notre électricité nucléaire. Et on ajoutera 40Mt de cO2 en plus.
    Belle performance!
    On aura détruit une industrie, en annoncant 600,000 emplois!!!Ou trouvera-t-on l’argent pour subventionner ces emplois alors qu’on ne produira plus de richesses????On augmentera la CSPE???Il y a de la marge: on nous annonce un doublement du prix de l’électricité en Europe.
    Il suffit de voir ce qu’on nous annonce (le gouvernement actuel lance des appels d’offre suite aux lois « Grenelle »): un investissement off shore de 6GWc en 2020 qui devrait déjà produire annuellement 20TWh d’électricité payés à 170-200€/MWh. Subventionnement: 2G€ annuels, emplois annoncés sur les ports: 10,000: 200,000 € par emploi subventionné.
    Ils sont fous! Ils croient au père Noel!
    Merci Ray

  11. Avatar de Tonton
    Tonton

    L’Institut Montaigne a réalisé un chiffrage de la fermeture de 24 centrales nucléaires http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201749260036-l-arret-de-24-reacteurs-implique-une-facture-elevee-selon-l-institut-montaigne-250870.php
    30 €/MWh pour le gaz, hypothèse bien basse.
    HS: Fessenheim est la petite soeur d’une centrale américaine développée à partir de la même licence Westinghouse. Or cette dernière a vu son autorisation de fonctionner prolongée au total à… 70 ans ! Nous sommes prudents en France et rallongeant de 10 ans en 10 ans.

  12. Avatar de Franck Boizard

    J’aimerais bien que les écolos commencent par m’expliquer quels sont les inconvénients du nucléaire, les vrais, pas les fantasmés.

  13. Avatar de eilage
    eilage

    Raymond : précepte purement sociétal voulais sûrement dire que l’argent est une invention humaine, un concept qui n’a de valeur que dans la société des hommes …
    En ça il est inconcevable, pour moi, que l’argent soit le facteur central qui détermine l’action des hommes (d’autant plus quand les hommes ne vont pas à leur occupation que dans leur société mais dans un environnement qui était et sera là bien après eux)…
    Bref pour ce qui est de l’évolution de mes revenus (je présume que vous parlez du coùt de la politique ENR du PS) je suis déjà un des 10 000 français qui sont sociétaire de Enercoop, le fournisseur d’énergie coopératif qui fait payer le prix juste à ces abonnés pour assurer une provenance vraiment écologique de leur électricité (et pas comme Powéo et Direct Energie qui eux rachète en gros des Mw/h à EDF sans investir un sous dans le vrai renouvelable)…
    Donc la facture hausse de la facture énergétique, et que l’homme paye au prix juste l’énergie qu’il brûle, je l’attends et le désire avec impatience …

  14. Avatar de Tonton
    Tonton

    eilage,
    Bien à vous d’être vertueux.
    Mais on ne dirige pas un pays avec des bons sentiments mais avec des bonnes pratiques.

  15. Avatar de eilage
    eilage

    @ tonton : qu’est ce que vous savez de comment on dirige un pays … sans blague … un peu de modestie dans vos propos, non ?

  16. Avatar de an391

    @Eilage
    Oublier complétement l’argent, ça ne change rien aux réalités énergétiques.
    « Essentiellement la richesse est énergie », écrivait Bataille (Georges), dans « la part maudite ou l’économie à la mesure de l’univers », à relire, extrait :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/
    Et ce qui caractérise le plus notre époque en terme d’énergie c’est la raréfaction des ressources fossiles, pic de production du pétrole en particulier qui est maintenant.
    Et il est clair qu’il est temps d’arrêter les subventions sur les couts d’exploitation des renouvelables (ok pour R&D, à la limite investissement), et par contre augmenter les taxes au volume sur les fossiles, ce qui à l’avantage de favoriser toute solution alternative qu’elle soit côté conservation (isolation etc) ou prod, mais cela sans avoir à dire « celle là est bien on la subventionne », en laissant la définition des solutions au marché en gros.
    (et principe de redistribution en parallèle)

  17. Avatar de eilage
    eilage

    @an391 :Il ne s’agit pas d’oublier l’argent …
    Juste se rappeler que l’argent est une invention de l’homme …
    C’est un outil de l’homme, et comme tout les outils qu’a développé l’homme, il serait malencontreux de laisser celui ci prendre le pas sur son créateur et lui dicter sa conduite … L’actualité nous amènera peut-être à prendre du recul sur cette situation … Et éventuellement nous pourrions avoir cette conversation sur « le blog finance », ce serait plus approprié 😉
    Aussi vous avez raison, d’un point de vue fondamental et universel, la richesse est énergie …
    En l’occurrence sur notre planète et dans ce qui nous concerne, notre société, la richesse est matière …
    Que l’on tire de l’énergie avec cette matière ou que l’on en dépense (de l’énergie) pour l’exploiter (cette matière), l’important pour nous c’est la matière qui nous est accessible … quand elle sera toute épuisée ou transformée, elle sera nulle …
    Pour en revenir à l’argent, aujourd’hui on considère la richesse en point de PIB, en croissance de la masse monétaire … Alors que la vraie et seule richesse qui nous est disponible, c’est la matière qui nous entoure (et en attendant bien sur que nous ne colonisions l’espace) …
    Sachant cela, je trouve stupide et j’invite tout le monde à réfléchir qu’il n’est pas intelligent et sain de parler ici d’ENR en ne prenant en considération que leur légitimation financière !!! (finance qui n’est finalement qu’un concept humain à l’intérieur de sa petite société).
    Il n’est pas intelligent et sain non plus de devoir avaliser et justifier chaque entreprise d’un homme par des préoccupations monétaires qui n’ont aucune légitimité fondamental sur le vivant, les ressources et la matière qui nous entoure …

  18. Avatar de ralph
    ralph

    1, 2, 3 surprise:
     »
    Rédigé par : ray | 27 juin 2009 16:24:53
    Mon cher Hub, votre pétition est une grosse ânerie. Une centrale au gaz en France permettra de fermer l’équivalent au charbon ou au lignite trois fois plus polluant en Allemagne et les GHG n’ont pas de frontière. Je suis très favorable à ce projet de centrale! Par la suite, il faudra en construire d’autres pour fermer les centrales au charbon d’EDF ou des ex Charbonnages de France.
    http://www.leblogenergie.com/2009/06/quelques-id%C3%A9es-simples-pour-les-partis-politiques-d%C3%A9sirant-faire-du-greenwashing.html
    Le gaz naturel, couplé aux énergies renouvelables est l’énergie du XXIème siècle. »
    Vous l’avez bien lu « Le gaz naturel, couplé aux énergies renouvelables est l’énergie du XXIème siècle. »
    http://www.leblogenergie.com/2009/06/la-production-d%C3%A9lectricit%C3%A9-en-europe-est-quasiment-stable-depuis-trois-ans.html
    Est-ce que Ray aurait finalement choisi la pilule rouge, celle d’areva et consort? dommage…
    au bon vieux temps des enr!

  19. Avatar de Ray
    Ray

    Ralph, dans ces passages que vous rappelez avec beaucoup de gentillesse je n’ai jamais écrit qu’il fallait mettre les centrales nucléaires à l’encan ce qui me semble être à la base du ridicule et irréaliste consensus socialo-écolo du moment.
    Mais je reconnais avoir omis un point majeur qui rend stupide mon affirmation de combat et j’aurais du écrire:
    « Le gaz naturel, couplé aux énergies renouvelables NON SUBVENTIONNÉES est l’énergie du XXIème siècle. »

  20. Avatar de an391

    Personnellement mon point de vue est clairement :
    – aucune raison d’arrêter le nucléaire en France, mais beaucoup plus de transparence est nécessaire
    – les taxes au volume sur les fossiles doivent être fortement augmentées (pour des raisons fondamentalement économiques –AVANT de parler de CO2 –, cad arrêter un peu de ne montrer que la fumée quand le stock de combustible se réduit à vitesse grand V, et oui le CO2 (mais aussi toutes les autres pollutions liées à l’exploitation des fossiles, est un problème énorme, « coup de chance les taxes sont valables pour les deux aspects » : imaginez que l’on n’ait pas aujourd’hui la TIPP, mise en place rappelons le suite au premier choc et ceci sans prononcer en aucune manière le mot CO2, il est clair que nous serions beaucoup plus dans la merde, et dommage que l’on n’ait pas continuer à l’augmenter.
    – retirer les subventions aux ENR sur les couts d’exploitation, subventions limitées à R&D et investissements extrême limite, les taxes sur les fossiles favorisent en soit les ENR, et c’est bien dans ce sens que cela doit être fait : les taxes ne nécessitent pas de dire « ça c’est bien, ça c’est pas bien » et favorisent les mesures de conservation (là où il y a le plus à gagner actuellement), tout autant que la production alternative, cela en laissant « le marché » déterminer ce qui est valide ou pas.
    En parallèle la nécessité de maintenir une forte redistribution des revenus.

  21. Avatar de an391

    Enfin retirer les subventions mais dans la légalité des contrats actuels, donc avant out sur les nouveaux

  22. Avatar de I.Lucas
    I.Lucas

    @an391
    la TIPP n’a pas été mise en place lors du premier choc pétrolier, mais en 1923-1928 dans le cadre de l’organisation d’une filière pétrolière en France.

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