La Vieille Europe qui ne voulait pas connaître la crise, en insufflant moult aides à l’économie telles que les « primes à la casse », avait réussi, de façon paradoxale, à faire battre des records d’immatriculations de voitures neuves au plein cœur de la crise économique. En Mars 2010 ces immatriculations mesurées sur 12 mois mobiles avaient même frisé les 14,5 millions d’exemplaires (FIG., actualisée au mois de Mars)… Les États dont la France à l’avant-garde, lançaient alors à tout-va des aides sonnantes et trébuchantes pour que le consommateur aille acheter à vil prix des voitures de faibles cylindrées produites on ne sais où. Démarche réalisée en toute bonne conscience, la consommation en carburants étant tirée vers le bas
Depuis, la vraie crise de la dette qui s’en est suivie a calmé toutes les ardeurs. La gueule de bois a saisi le consommateur européen (grec, espagnol, portugais, italien, belge) et tout dernièrement le consommateur français. Le plongeon des ventes cumulées en atteste.
En ce début 2012 ce sont les Français déprimés par les propos électoraux débiles qui leur annoncent un futur nouvel impôt « purificateur » par jour, qui entraînent la musique. Sur Janvier-Février cumulées les livraisons de véhicules neufs se sont effondrées de 20% en France pour une chute de 8% en Europe.
ACCÉDER aux statistiques de l’ACEA sur le sujet.
Graphique actualisé le 18 Mai 2012 qui confirme la tendance longue.


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