Le Ministère de l’énergie britannique veut faire baisser les prix de l’énergie éolienne offshore

Nouvelle forme inédite de libéralisme? Allez savoir? Le Gouvernement britannique va réunir à Londres  tous les grands de l’éolien offshore européen (dont Siemens, Vestas, Areva et même Alstom) au sein d’un panier de crabes dénommé Norstec avec pour intention d’essayer de  faire baisser « à tout prix » l’électricité générée par les éoliennes offshore. Le coût moyen estimé sur la totalité de la vie des équipements (« levelized cost of energy ») serait d’après Bloomberg pour l’éolien offshore autour des 226 dollars par MWh à comparer aux 82 dollars pour une centrale au charbon et aux 71 dollars pour une centrale au gaz (ces coûts varient  avec ceux des matières premières brûlées localement).

Nous ne pouvons souhaiter aux dirigeants britanniques que de réussir dans leur démarche courageuse en rappelant que  notre Président a pour sa part l’objectif encore plus ambitieux de maîtriser les prix des carburants à la pompe. Tartarinades à la mode prétendant maîtriser la facture énergétique des foyers et qui ne dupent que les convertis. L’éolien offshore et son raccordement au réseau vont plomber nos factures d’électricité et donc nous appauvrir, au profit des opérateurs sélectionnés et subventionnés, ce qui permet de réserver les modes économiques de génération d’électricité à nos amis chinois, indiens et saoudiens qui ne s’en privent pas.

LIRE la nouvelle sur Bloomberg.

Le 4 Octobre 2012.

Commentaires

2 réponses à “Le Ministère de l’énergie britannique veut faire baisser les prix de l’énergie éolienne offshore”

  1. Avatar de Magent
    Magent

    « A recent offshore wind farm project in Germany entailed a fixed sale price contract for electricity at a guaranteed rate of 119 Euros per MWh for 13 years. This compares to 45-50 Euros per MWh for electricity in shorter term German power markets. The investor takes operational and maintenance risks, and the risk of wind’s intermittency. With a large gap between the contract price and the spot market, there may be a “windfall” (sorry) for investors. However, wind investment risks have at times been under-appreciated. In a May 2012 report from Standard & Poor’s, the authors note that they had initially rated 7 portfolio and single-asset wind projects as investment-grade. All but one has since fallen below investment-grade, which S&P states is a result of “wind resource deficiency” (wind levels below what industry experts had cited as lower-bound estimates), and higher-than-expected operating and maintenance costs (repairing cracked foundations, jack-up rigs to fix gearboxes and blades, etc). On the latter point, S&P indicates that U.S. wind project O&M costs stabilized at rates that were 30% to 40% higher than forecast. »

    http://www.vaclavsmil.com/michael-cembalest-jp-morgan-vaclav-smil/

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