Un parc d’éoliennes offshore doit être raccordé électriquement au continent, son installation sur site nécessite la mise en œuvre de formidables équipements flottants dédiés et onéreux, sa maintenance fait appel à des équipes héliportées. Toutes ces dépenses associées à chaque unité installée en pleine mer expliquent la course actuelle vers des éoliennes de plus grande puissance, voie indispensable pour répartir les coûts fixes sur un nombre plus importants de MWh générés par chaque équipement. Ainsi, Vestas et le japonais MHI (Mitsubishi Heavy Industries) annoncent vouloir développer une turbine de 8 MW qui remplacerait les éoliennes de 6MW aujourd’hui proposées par le consortium. Le leader Siemens déclare pour sa part vouloir industrialiser une turbine de 10 MW
Plusieurs points clés décideront du succès des équipements de future génération:
– leur prix au MW lié pour partie à la non utilisation de terres rares dans les aimants permanents, un des thèmes majeurs de R&D au Japon, et à la qualité de leur industrialisation en Europe du Nord ou au Japon,
– leur fiabilité élément clé de la performance opérationnelle,
– la maîtrise et l’optimisation de la transmission de la puissance électrique générée vers le continent par une ligne HVDC par exemple,
-la possibilité de délivrer une puissance électrique de haute qualité grâce à l’utilisation de batteries d’accumulateurs en tampon,
-la durée de vie garantie du système global qui détermine le prix moyen du MWh sur la durée de vie de l’équipement.
– la création de larges parcs permettant de rationaliser et d’amortir sur un grand nombre d’unités les coûts d’équipements de production des éoliennes encombrantes et de leur érection sur site.

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