Cliquez sur l’image pour en avoir une vision claire.
Durant les quatre premières semaines du mois de Mars 2014, selon EEX, la génération éolienne d’électricité allemande (en bleu sur le graphique) s’est illustrée par une très grande variabilité( écart type/ moyenne = 93%), avec une troisième semaine du mois venteuse mais encadrée par des jours très calmes. Couplée aux générations d’électricité photovoltaïque (en jaune sur le graphique) le premier quartile, équivalent à une semaine de génération, ressort à 4,2 GW pour une puissance théorique installée de 69 GW. La médiane s’affiche à 8,9 GW.
De par sa situation géographique, le réseau électrique allemand est interconnecté avec ceux de la France, du Benelux, de l’Autriche, de la Suisse, de la Tchéquie, du Danemark, de la Pologne et de la Suède. Les bouffées occasionnelles de ces générations électriques, prioritaires sur le réseau ouest-européen, sont aisément exportées vers les pays voisins qui doivent s’adapter.
Formidable Allemagne, qui fait ce qu’elle veut et exige des autres nations européennes de s’adapter à ses fantaisies. Ceci est particulièrement vrai, entre autres, dans la génération d’électricité dont elle exporte gaillardement les surproductions occasionnelles. C’est peut-être la raison pour laquelle Siemens, avec E-On, proposent de mettre en tampon de larges unités d’électrolyse de l’eau, alimentées par les unités de génération d’électricité intermittentes qui sont déjà largement payées par les petits consommateurs allemands. Peut-être faudra-t-il alors majorer les prix du gaz distribué pour amortir les unités de production d’hydrogène « vert ». Bien-sûr toutes ces âneries séduisent nos parlementaires médusés par tant d’ingéniosité germanique alors que tout repose sur des subventions tarifaires et des règles de priorités des énergies intermittentes anticoncurrentielles.
Pauvre UE dont la cote ne cesse de régresser au sein des opinions de nos contemporains.


Laisser un commentaire