Baisse de 5 milliards à fin Juillet de la balance énergétique de la France

Ce n’est pas un scoop, les Français consomment moins, ils paient dans l’allégresse générale et partagée, leurs impôts, fraîchement  revus et corrigés par une Administration pléthorique, dispendieuse et redistributrice sous le regard médusé de la classe politique, impuissante à corriger ces dérives.

Cet impact, tout naturellement se répercute sur le solde exportateur du commerce extérieur qui apparaît, selon les Douanes, en cumulé sur les douze derniers mois à fin Juillet 2014, en déficit de près de 61 milliards d’euros. Rappelons que ce solde avait atteint un déficit de plus de 74 milliards à fin 2011 alors qu’il était encore excédentaire à mi-2004, période à partir de laquelle les prix du pétrole s’étaient subitement revalorisés.

Effectivement, ce solde exportateur du commerce extérieur est étroitement imbriqué dans celui des produits énergétiques importés (TAB.) dont notre pays dépend pour leur quasi-totalité de par la nature des sous-sols explorés jusque-là et de la volonté politique farouche de nos élus de ne surtout pas modifier cet état de fait.

Des importations de pétrole brut en baisse, limitées par la marche bancale des raffineries, des importations de produits raffinés limitées par la stabilité des consommations de carburants routiers annoncée par l’UFIP, une baisse des consommations de gaz naturel en raison d’un hiver doux, une baisse des cours des produits pétroliers en raison de la solidité du dollar voici les ingrédients essentiels qui participent à l’explication de cette décroissance bienvenue de la valeur de notre solde énergétique.

Le 15 Septembre 2014

 

 

Commentaires

Une réponse à “Baisse de 5 milliards à fin Juillet de la balance énergétique de la France”

  1. Avatar de Ray
    Ray

    Cette info, si importante pour la santé de l’économie de notre pays n’est pas, à ma connaissance, reprise dans les média. Seule la vice-présidente, Mme Royal, annonce gaillardement un déficit énergétique de la France de 70 milliards au lieu des 65 ou 66 réels, ce qui lui permettra de se créditer la baisse des cours du pétrole qui se poursuit, parmi les actions positives de son virage sur l’aile. En politique, il n’y a pas de petits profits.
    En attendant nos Politiques ont déjà décidé d’augmenter la taxe sur les produits pétroliers.

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