L’été a été rigoureux pour les productions éoliennes allemandes avec des taux de charge, ramenés à leur puissance nominale du mois de Juillet, proches des 10%. Fatalité climatique récurrente vous diront les uns ou tout simplement stupidité économique d’un pays trop riche?
Mais Septembre a cumulé à ces toujours faibles productions éoliennes des productions photovoltaïques dignes d’un pâle soleil allemand (FIG.).
L’ensemble (vent + soleil) a représenté pour le mois de Septembre dans les 5,3 TWh d’énergie électrique produite pour des productions totales allemandes de plus de 40 TWh.
Septembre n’aura pas été un grand cru, ce qui n’empêchera pas les aficionados du renouvelable allemand de vous venter ses mérites et d’oublier de vous rappeler que les centrales au charbon ont tourné comme en hiver.
Les difficultés économiques allemandes actuelles sont imputables pour une part à ces investissements peu productifs et subventionnés dans les énergies renouvelables qui prélèvent leur dime dans les dépenses de consommation de ce pays. Je ne pense pas qu’il soit opportun que la France, économiquement affaiblie, suive ce piteux exemple germanique: elle n’en a pas les moyens financiers. C’est la raison essentielle qui me pousse à dénoncer les faiblesses conceptuelles de ces choix germaniques dans le domaine.
Abandonner une ressource électronucléaire contrôlée, ce qui n’est pas encore totalement le cas dans les faits, pour investir massivement dans des ressources électriques intermittentes est, à mon avis, une grave faute économique de la part des dirigeants allemands, même si cette décision est largement acceptée par l’opinion publique.
Par contre la France doit absolument réduire ses consommations de produits pétroliers ce qui est une toute autre histoire, parfois volontairement amalgamée aux inutiles aventures renouvelables par nos hommes et femmes politiques.
CONSULTER le papier du docteur Bruno Berger du Fraunhofer d’où sont extraites les données utilisées ici.
Le 12 Octobre 2014

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