L’Europe tout au cours de son histoire a connu bien des vicissitudes de toutes les couleurs. Rappelons-nous: la peste noire, les chemises brunes alors que les plus fins intellectuels anticipaient alors le péril jaune. Nous ne mentionneront pas les ballets roses qui sont en dehors du sujet, mais nous voudrions attirer l’attention du lecteur quelque peu étourdi sur le risque avéré de décroissance verte, caractérisé par la mise au pot d’investissements colossaux dans des modes largement subventionnés de génération d’électricité, inefficaces, à base d’éolien et de solaire. On connaît dans ce domaine des investissements collectifs gâchés, le très commun rond point fleuri, parfois orné d’une œuvre-d’art, attaché bien souvent à une ristourne avantageuse octroyée à l’agent municipal décisionnaire. Mais de toute évidence les apports de fonds des « énarco-fiscalistes », si bien nommé(e)s par l’excellent J.M. Daniel, dans les énergies renouvelables détiennent le pompon des investissements dévastateurs.
Je voudrais pour illustrer mon propos prendre une fois de plus l’exemple de l’Allemagne (-encore!!) championne mondiale toutes catégories des investisseurs dans les énergies renouvelables. Durant les mois de Juillet, Août, Septembre, Octobre et Novembre derniers les générations éoliennes et solaires cumulées ont représenté, respectivement, 17,6%, 20,2%, 13,2%, 12,4% et 10,2% des générations totales de ce pays (FIG.), la part du soleil germanique, déclinant fortement avec l’approche de l’hiver, devient quasiment négligeable (moins de 2% des générations) au mois de Novembre . Curieuse industrie dont les générations nordiques s’arrêteraient en hiver?
Ah que le chemin est long et parsemé d’embuches pour atteindre la mythique quasi autonomie des énergies renouvelables. Saint Graal de l’écologiste de base, de plus en plus mis en question par les financiers qui nous gouvernent.
Le 7 Décembre 2014

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