Les principales sources de CO2 s’alignent sur l’équateur

Le nouveau satellite OCO 2 de la Nasa, vient de publier ses premières observations de teneurs en CO2 dans l’atmosphère, à partir de mesures réalisées entre le premier Octobre et le 11 Novembre 2014.

Ces mesures, comme attendu, mettent bien en évidence le territoire chinois comme une des sources importantes de CO2, mais aussi, de façon assez inattendue, toutes les zones équatoriales d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie (CARTE).

Ces premières données posent le problème de la part des phénomènes naturels, comme le volcanisme (en particulier en Indonésie) et autres transformations naturelles ou humaines de la biomasse en milieu équatorial dans le bilan global des émissions de gaz carbonique.

A suivre.

CONSULTER les publications de la NASA

Le 2 Janvier 2015

 

Commentaires

5 réponses à “Les principales sources de CO2 s’alignent sur l’équateur”

  1. Avatar de Dr. Goulu

    La carte montre l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère, pas forcément les sources…
    Je m’explique : si un gros puits de CO2 se trouve juste à côté d’une grosse source, il n’apparaîtra pas sur la carte, alors qu’une petite source sans puits proche fera une grosse tache… En plus ces mesures ne couvrent même pas deux mois, donc l’absence de vent sur certaines zones, ou au contraire leur violence sur d’autres pourrait produire cet effet…
    Je me réjouis que ce satellite collecte plus de données pour nous produire une animation sur une année au moins.

  2. Avatar de Raymond Bonnaterre
    Raymond Bonnaterre

    Faut-il alors penser que l’accumulation de CO2 au-dessus de la Chine serait due au seul hasard? Hum!

  3. Avatar de el gringo
    el gringo

    Il faudrait d’abord tenir compte du rôle des océans (qui contiennent 50 fois plus de CO2 que l’atmosphère) dans les échanges avec l’atmosphère et les taux de CO2. On rappellera que les eaux froides absorbent le CO2 et que les eaux chaudes libèrent le CO2 sans parler du rôle du plancton.
    http://la.climatologie.free.fr/ocean/ocean4.htm

    Il faudrait aussi regarder le carte des vents des régions éloignés des océans (et donc des principales sources de vents) ainsi que la carte des vents de la Chine coincée entre la Sibérie et l’Himalaya pour comprendre pourquoi les émissions de CO2 stagnent longtemps dans certaines régions.

    On peut se poser des question sur le Groenland qui semble être un grand émetteur de CO2 sur votre carte. La glace ou la banquise n’absorbent pas le CO2 contrairement à l’eau liquide.

    De même, le pollution semble inexistante en Inde qui est le 3° émetteur de CO2 de la planète mais les vents de l’océan indien et la mousson n’y sont sans doute pour rien.

  4. Avatar de el gringo
    el gringo

    Une carte des vents moyens de l Terre montrant en bleu les régions les vents sont faibles et qui correspond aux zones où le CO2 s’accumule faute de pouvoir être dispersé. Il ne faut pas confondre source et accumulation de CO2.
    http://www.cartograf.fr/images/map/monde-meteorologiques/carte_vents_moyens_monde.png

  5. Avatar de Raymond Bonnaterre
    Raymond Bonnaterre

    Dans les phénomènes de diffusion-convection de produits à faibles concentrations j’ai appris que les sources correspondent à des maxima de concentration et les puits à des minima. Je ne vois pas pourquoi cette règle simple ne s’appliquerait pas aux ppm de CO2 dans l’azur.
    A-prori, j’aurais effectivement parié pour un maximum de CO2 au-dessus de l’Inde. Mais ce n’est pas une source ponctuelle qui émet de façon diffuse un flux de CO2 cinq fois plus faible en moyenne que celui de la Chine. Il y a peut être là une explication de l’absence de tache rouge au-dessus du continent indien encore très rural.

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