Un constat: le climat constitue un ensemble naturellement stable

Il faut lire les papiers de Willis Eschenbach un des plus fins observateurs actuels des mécanismes qui gèrent le climat de notre planète. Vous y découvrirez la pertinence des simples phénomènes de régulation décrits en l’absence des théories carboniques en vogue du moment.

C’est un vrai moment de plaisir intellectuel.

Le 4 Juin 2015

Commentaires

3 réponses à “Un constat: le climat constitue un ensemble naturellement stable”

  1. Avatar de raymond bonnaterre

    Une synthèse des passionnantes théories de Willis Eschenbach sur la stabilité du climat:
    http://wattsupwiththat.com/2015/08/18/cooling-and-warming-clouds-and-thunderstorms/
    Des phénomènes de refroidissement dans la zone intertropicale.

  2. Avatar de raymond bonnaterre

    Merci Tonton. Effectivement dans les tonnes déclarées d’extraction de charbon chinois quel est le pourcentage de cailloux et autre granulats qui ne contiennent pas un poil de carbone? C’est une des raisons pour lesquelles j’ai toujours été très imprécis sur les tonnes de CO2 émises par la combustion de tonnes de charbon.
    Mais si les Chinois truandent leurs chiffres en majorant leurs vrais tonnes de charbon consumées, c’est une bonne nouvelle pour le bilan, si mal connu, du cycle du carbone. Les émissions anthropiques annuelles, industrielles et agricoles, seraient alors légèrement inférieures aux 40 milliards de tonnes de CO2 dans le monde.
    Quant aux erreurs sur la production de ciment en Chine, elles n’ont que bien peu d’impact sur le bilan global des émissions.
    Quoiqu’il en soit, le bilan du CO2 restant dans l’atmosphère est réalisé en Polynésie à Mauna Loa (et non à Pékin), et la croissance moyenne annuelle actuelle de 2,2 ppm de CO2 correspond à 17 milliards de tonnes de gaz carbonique. Ce bilan devrait peu à peu tendre vers une asymptote, pour une valeur (vers les 800 ppm) dépendant des émissions annuelles, ce qui veut dire que la croissance annuelle des teneurs en CO2 dans l’atmosphère devrait tendre vers zéro.
    C’est le flux annuel des émissions de CO2 qui est important et non pas les valeurs cumulées depuis des décennies qui ont été englouties depuis par les plantes et les diatomées.
    Cette vision dynamique de la baignoire qui fuit et qu’on essaie tout de même de remplir, manque cruellement au débat.

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