A partir des données existantes d’anomalies de températures globales mesurées par diverses équipes et diverses méthodes , Sheldon Walker a eu la bonne idée de représenter au cours du temps les variations observées dans une unité compréhensible par une majorité de citoyens qu’est le degré Celsius par siècle (FIG.).
On peut alors constater que la vitesse de réchauffement de la planète varie au cours du temps. Il semblerait que sur les dernières décennies un réchauffement moyen d’un degré Celsius par siècle soit un approximation acceptable.
Le rôle tampon des océans, les teneurs croissantes en CO2 de l’atmosphère, les émissions anthropiques décroissantes de SO2, le volcanisme, l’activité solaire et l’impact de son rayonnement, l’urbanisation croissante, la couverture nuageuse constituent de multiples variables interagissant de façon directe ou indirecte sur les mesures de ces phénomènes.
Il est évident que la croissance continue de la teneur en CO2 dans l’azur n’est pas l’unique paramètre à retenir pour rendre compte de ces phénomènes variables dans le temps.
CONSULTER le papier de Sheldon Walker sur le sujet
Le 29 Août 2015
Remarque: on retrouve clairement ce degré par siècle, depuis 1910, dans les publications du très orthodoxe NOAA américain. Si vous détectez dans ce graphique une amorce de variation à hauteur des 4°C par siècle annoncés, faites-moi signe!


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