Au mois de Juin dernier, j’ai reporté, ici, les projections de productions de charbon imaginées par le très sérieux IEEJ japonais. Selon cette officine, les productions mondiales de charbon devraient passer de 7,5 milliards de tonnes de nos jours aux environs des 10 milliards de tonnes en 2040 dont 72% proviendraient d’extractions d’Asie et d’Océanie.
Il semblerait, qu’en primeur de la très élégante réunion parisienne sur le climat annoncée, des projections chinoises en croissance d’ici à 2025 puis en miraculeuse décroissance, au sein des productions Asiatiques, soient officiellement envisagées (FIG.II).
Pour avaler sans moufter ce miracle communiste annoncé il faut soit croire au Barbu écologique°, soit imaginer que d’ici-là, la Chine, l’Inde, l’Indonésie et autres Corée du Sud auront développé de nouvelles ressources massives d’énergies de types électronucléaires, par exemple. Certains parlent du développement d’une filière chinoise Thorium en sel fondu sur laquelle les technologues chinois travailleraient activement pour mise en place opérationnelle d’ici à une décennie et au-delà. C’est de l’AREVA dans le texte!
Mon opinion: il ne me semble pas raisonnable de croire à un tel miracle politique bienvenu et il me paraît plus réaliste d’adopter la projection japonaise de croissance continue des productions et donc des consommations de charbon en Asie durant les trois décennies à venir. Il sera alors nécessaire durant ce laps de temps de préciser objectivement l’impact de la consommation massive de ces énergies sur les variations de climat de la planète.
° Remarque : le Barbu écologique tend à nous faire croire que la capture des énergies renouvelables issues du vent et du soleil, par nature intermittentes, couplée à un modeste amortissement de la puissance appelée par le consommateur contraint par de nouveaux compteurs, pourrait aujourd’hui remplacer la combustion des énergies fossiles. Ceci est un énorme mensonge, comme nous le montre, toujours et encore, en vraie grandeur, le recours massif de l’Allemagne aux combustions de lignite, nécessaires, en complément des générations de ses centrales électronucléaires encore actives, à l’alimentation en base de son réseau électrique, pourtant largement interconnecté au réseau ouest-européen.
Le 3 Novembre 2015


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