Hic!
L’intermittence des énergies éoliennes et photovoltaïques, rend ces ressources bien aléatoires et saisonnières sous les latitudes de l’Europe du Nord, leur conférant un rôle forcément marginal et limité en Europe. Les dernières données publiées par l’IEA attribuent pour les pays européens de l’OCDE une génération cumulée des équipements solaires, éoliens, de géothermie et autres (mélange de ressources intermittentes et non intermittentes) depuis le début 2015 jusqu’au mois de Septembre 2015 qui atteint les 12.7% du total avec 322 TWh générés pour un total à cette date de 2527 TWh générés sur le réseau ouest européen, assimilable à la zone OCDE-Europe. De ces 322 TWh, 90 TWh avaient été générés par le solaire et l’éolien en Allemagne (Fraunhofer) ce qui ne représente que 3,6% des générations européennes. Tel est le poids marginal du renouvelable allemand sur le réseau ouest-européen interconnecté.
L’exemple le plus schématique est sans contexte celui du solaire allemand dont les investissements massifs de ce riche pays ne sont pas près de se voir remboursés, hors subventions et taxes, sous forme d’électricité, capital et intérêt.
Voici une représentation graphique des énergies photovoltaïques mensuelles produites qui sont à comparer à la cinquantaine de TWh générée mensuellement par les multiples équipements en place en Allemagne.
Contribution négligeable l’hiver et fluctuante tout au long de l’année durant la journée, incapable d’assurer la moindre ressource énergétique de base en l’absence du tampon qu’est le réseau ouest-européen utilisé, en toute impunité, comme une immense batterie par le réseau allemand.
Des investissements dans un réseau local complexe et un stockage de masse d’énergie électrique seraient, à coup sûr, trop onéreux et impopulaires.
Le 4 Décembre 2015, mise à jour le 2 Janvier 2016

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