Les élucubrations des père & fils Salman en charge du royaume pétrolier de l’Arabie Saoudite, proposent même d’introduire en bourse la toute puissante Aramco, dans sa totalité au départ, puis de façon partielle (l’aval) par la suite. Cette opération capitalistique permettrait de faire rentrer du cash dans les caisses du Royaume et de pouvoir maintenir la politique de dumping qui fait tant souffrir la totalité des producteurs de pétrole et de condensats de gaz dans le monde.
Dans les faits, les milieux financiers de la planète n’accordent plus aucune confiance à ces Pieds Nickelés, ex-teneurs de marché, et fuient les marchés du pétrole qui traditionnellement servaient de couverture alternative aux fluctuations monétaires dont celles du dollar. Réduire le marché du pétrole à celui d’une matière première ordinaire qui fluctuerait avec l’offre et la demande, c’est oublier le rôle financier éminent de ce marché. Erreur grotesque des Salman & Son.
Une simple extrapolation des variations à la baisse du cours du panier de l’OPEP nous indique que le pétrole ne vaudra plus rien au printemps prochain (FIG.).
Une nuance cependant, il faudra tout de même consigner le prix du bidon métallique qui contient les 159 litres de pétrole formant un baril.
Tout cela ne fera que réduire la durée du cycle des cours du pétrole, en accélérant le déclin de l’offre, déjà détectable sur les productions aux États-Unis et en Mer du Nord dont les extractions récentes sont en baisse continue depuis mi-2015 (FIG.).
Le 15 Janvier 2016



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