Le plan d’action photovoltaïque japonais se met en place pour être opérationnel au mois d’Avril

Harunobu1766                       Le Gouvernement japonais a décidé au mois de Novembre 2008 de lancer un grand plan de déploiement de l’énergie photovoltaïque. Cette décision de multiplier par 10 les installations annuelles de modules par rapport à 2005 et de réduire les prix par deux en trois à cinq ans avait été reportée ici (LIRE). Le Japon ne croit pas à l’énergie éolienne, sûrement parce que les décideurs ne voient pas très bien quels sont les progrès à attendre de cette technologie assez primitive. Par contre ce pays va jouer à fond la carte du solaire photovoltaïque, parce que cette industrie fait appel aux techniques des semi-conducteurs et qu’on peut en attendre des progrès spectaculaires dans les décennies à venir. Les grands du photovoltaïque japonais sont en train d’investir massivement, les mesures d’aides fiscales ou tarifaires seront là pour stimuler la demande. Parmi celles-ci l’Administration va proposer une loi au Parlement, obligeant les distributeurs d’électricité de racheter au double du prix les surcroîts de productions des installations domestiques. L’électricité vendue 24 yens le kWh, sera rachetée à 50 yens aux particuliers. Sans surprise, la Fédération des Industries de l’Energie Electrique a fait savoir qu’elle était d’accord avec cette décision gouvernementale.

                Dans cette décision, Il existe une grande différence avec la politique européenne d’aide au photovoltaïque: les modules installés seront à 100% d’origine japonaise ou au pire assemblés en Chine avec des cellules japonaises!

Le 25 Février 2009.

Commentaires

10 réponses à “Le plan d’action photovoltaïque japonais se met en place pour être opérationnel au mois d’Avril”

  1. Avatar de Raymond Bonnaterre

    un de plus, voulez-vous dire!
    Quel bla-bla!

  2. Avatar de Maniatik
    Maniatik

    J’avoue que je n’arrive pas à comprendre cet acharnement à voir dans l’hydrogène une solution énergétique.

  3. Avatar de Neuro
    Neuro

    Je suis néophyte mais je le trouvais pas trop mal cet article.
    D’autant qu’il préconise par exemple le fonctionne sur batterie des véhicules pour les cours trajets et l’apport d’hydrogene que pour appoint.
    Et un stockage d’énergie individuel issus de l’éolien par exemple.

  4. Avatar de Raymond Bonnaterre

    Mon cher Neuro,
    Le problème de l’Hydrogène c’est qu’il n’en existe pas en liberté dans la nature et que c’est un gaz. Ce n’est qu’un vecteur d’énergie pas facile à stocker en compétition avec les carburants liquides ou les batteries. On le produit aujourd’hui essentiellement avec du méthane. Alors autant utiliser directement le gaz naturel.

  5. Avatar de Cedric
    Cedric

    Raymond, vous dites « autant utiliser le gaz naturel directement » au lieu d’en extraire l’hydrogène.
    D’accord avec vous sauf qu’aujourd’hui on extrait l’hydrogène du méthane pour désoufrer le gazoil, alors autant utiliser le gaz naturel directement plutôt que le gazoil, et pourtant on ne le fait pas, en tout cas pas en France!
    Alors moi je dis autant utiliser l’hydrogène qu’on extrait de toute façon du méthane dans des piles à combustibles plutôt que pour désoufrer du gazoil.

  6. Avatar de Raymond Bonnaterre

    Croyez-vous sincèrement que votre proposition constitue un optimum économique? Personnellement, permettez moi, Cédric, d’en douter! La désulfurisation des pétroles ou des gaz n’utilise qu’une toute petite partie d’hydrogène par rapport à votre solution pour le moins radicale.

  7. Avatar de Neuro
    Neuro

    ..que c’est un gaz. Ce n’est qu’un vecteur d’énergie pas facile à stocker en compétition avec les carburants liquides ou les batteries
    C’était justement ce que l’article précisait : le transformer en solide avec du magnésium.
    Donc stockable et transportable.

  8. Avatar de Cedric
    Cedric

    Economiquement je n’en sais rien mais ce dont je suis sur c’est qu’on nous vente les mérites du diesel pour la lutte contre le CO2 en ne comptant que ce qui nous arrangent (uniquement du réservoir à la roue) alors qu’il faut compter du puits à la roue (ce qui inclut cette étape de désulfurisation). D’ailleurs on ne manque pas de faire le calcul du puits à la roue pour les voitures à PAC (sinon il n’y aurait rien à calculer), mais jamais pour les diesels.
    Je ne me rappelle plus des valeurs exactes (ça doit se retrouver facilement sur le net), mais je me souviens avoir lu que la quantité d’H2 aujourd’hui utilisée pour désoufrer le gasoil pourrait faire rouler de nombreuses voitures à PAC, donc ce n’est pas si négligeable.
    Enfin je trouve que le principe de désoufrer un carburant hyper polluant pour nous enfumer les villes et les campagnes est un formidable gâchis d’hydrogène, alors tant mieux si tout le monde est content parce que c’est optimum économiquement, mais moi ça me navre.

  9. Avatar de JP
    JP

    Faut quand même être pas très malin pour prendre au sérieux cet article sur le stockage par le magnesium.
    Première phrase de l’article = pur mensonge.
    Deuxième phrase de l’article = argument fallacieux, car totalement irrelevant, dans la mesure ou l’excellent rapport poids / énergie de l’hydrogène n’a d’intérêt pratique que pour des cas très spéciaux comme la propulsion des fusées.
    etc, etc, c’est un festival…

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