Une étude américaine souligne le très fort impact économique de l’extension de l’exploitation de gaz et de pétrole offshore

                      Une étude publiée par l’American Energy Alliance, largement documentée à partir d’études et de données de l’Administration américaine difficilement contestables, relance vivement le débat de l’exploitation des gisements offshore au large des côtes américaines. Cette étude porte exclusivement sur les retombées économiques qui proviendraient d’une totale libéralisation des processus de recherche et d’exploitation des gisements non encore accessibles. Les plus importantes réserves estimées qui seraient rendues disponibles se trouvent au large de la Californie (10 milliards de barils), au large de la Floride côté Golfe du Mexique (zone en rouge sur la carte, avec 3,4 milliards de barils) et au large de l’Alaska (7,5 milliards de barils de plus). Les conclusions de cette étude, en période de crise, rappellent l’importance économique des retombées qui seraient à en attendre.

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Usaoffshorerservesdtail                   Elles prévoient un impact sur le PNB américain croissant annuellement de 0,5% à 2%, des emplois pour plusieurs centaines de milliers de personnes, des salaires, des taxes fédérales et des taxes locales et enfin des royalties qui, le tout confondu, croîtraient au fur et à mesure des mises en exploitation de 30 milliards à 150 milliards de dollars par an.

                  Cette étude qui explique que de devenir un plus grand producteur de pétrole et de gaz rendrait les Etats-Unis plus riches et donne un chiffrage attractif, devrait accélérer les prises de décisions de l’Administration américaine dans ce domaine. En effet les sondages ont toujours montré qu’une large partie de la population était favorable à la mise en exploitation de ces réserves. Le dernier d’entre eux réalisé par Harris Interactive du 13 au 16 Février, donne 61% de réponses favorables à l’accroissement de l’accessibilité aux ressources offshore contre 26% qui y sont opposés. Rappelons que le nouveau président s’est déclaré favorable à l’ouverture de nouvelles zones d’exploitation offshore au large du plateau continental américain, mais de façon « limitée ». Nous verrons bien où se situent ses limites.

LIRE le rapport de l’AEA relatif à cette étude.

Le 23 Février 2009.

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