Il avait été reporté ici les remarquables travaux de Scafetta sur la périodicité des phénomènes climatiques sur une période de 60 ans qui montraient, grâce à une approche empirique de régression multilinéaire, que le début des années 2000 correspondait à un maximum d’un de ces cycles de température. Ces travaux remettaient à la mode les vieilles théories cycliques de climatologues jugés dépassés par les prédictions cataclysmiques des travaux de simulation de la nouvelle vague adhérente au GIEC, le Saint Germain-des Prés échevelé du Marketing Climatologique. Ces travaux de Scafetta n’avaient inspiré naturellement que mépris pour une large partie de la communauté des climatologues imperméable à de tels calculs mathématiques abscons. Mais cette science ayant attiré de jeunes talents plus ouverts aux idées pertinentes, il ressort des travaux d’une partie de la thèse de Doctorat (PhD) de Marcia Glaze Wyatt à l’Université du Colorado-Boulder, un des hauts lieux de la climatologie américaine, une interprétation climatologique pertinente de ces observations de Scafetta.
Ce qui apparaît de plus probable aujourd’hui est que la non prise en compte de ces phénomènes cycliques par les groupies roulant pour le GIEC leur a permis de confondre une partie ascendante d’un processus de type sinusoïdal superposé à un phénomène quadratique, pour le pied d’une dynamique parabole (FIG., IPCC Prediction)…erreur potentiellement grossière.
Pour comprendre ces nouvelles interprétations des phénomènes climatiques on se reportera au site de Jacques Duran qui réalise, avec toute sa rigueur de Scientifique, un formidable travail de vulgarisation et d’actualisation de ces théories climatiques d’une grande complexité.
De toute évidence une synthèse entre cyclicité des phénomènes et effets anthropiques reste à faire pour mieux comprendre les variations du climat et affiner les prévisions. Ceci devrait conduire à des projections complètement chamboulées par rapport aux catastrophes annoncées du moment.
Ces diverses hypothèses font partie de l’équation générale de la détermination par les nations des mix énergétiques du futur. Il me semblerait complètement irresponsable, bien que fortement vendeur et rémunérateur pour certains, que de vouloir déterminer de façon exclusive toute politique énergétique sur d’hypothétiques prédictions climatiques de plus en plus remises en cause aujourd’hui. La bonne santé économique du monde, la satisfaction des besoins élémentaires des plus démunis et la paix entre les nations semblent plus importantes que quelques hypothétiques dixièmes de degrés en plus ou en moins. Il semblerait fort heureusement que les peuples et les responsables politiques des grands pays soient en phase avec cette conviction de bon sens, au grand dam d’idéologues radicaux prêchant le retour à une frugalité qu’ils sont incapables de définir tant elle serait destructrice.
Si pour des raisons philosophiques ou de traditions tribales vous ne désirez pas rejoindre le site français en référence vous pouvez lire en résumé de ces travaux de Wyatt sur le site de Roger Pielke.
Le 21 Mai 2011


Laisser un commentaire