Il est possible d’assister à un spectacle étonnant sur le plan de la diplomatie et des aides au développement. Il concerne les émissions de CO2 chinoises qui sont les plus importantes au monde, avec une estimation pour 2007, de 6,6 milliards de tonnes de CO2 largués dans l’azur (FIG.). Il s’est tenu cette semaine à Pékin une réunion de travail, sous l’égide des Nations Unies, pour étudier avec les Nations les plus avancées les possibilités de transfert de technologie et leur financement au moyen de contributions à la charge de ces mêmes pays. Les dirigeants chinois proposeraient même que ces aides pourraient atteindre 0,5% à 1% du PNB de ces Nations qui viendraient les aider. En contrepartie les Chinois sont prêts à « créer un environnement (législatif) favorable pour que les entreprises multinationales se sentent en confiance pour participer à ce programme » affirme Zou Ji, un très important professeur de l’Université de Pékin.
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On assiste donc à une sorte de chantage de la part de la Chine qui réclame des transferts de technologie gratuits et obligatoires de la part du monde développé, pour obtenir la participation de ce pays aux futures négociations portant sur les réductions d’émissions de CO2, lors des prochains rounds (Copenhague) sur les émissions de gaz à effet de serre. Dans l’hypothèse d’un refus de la part des pays les plus riches, la Chine pour justifier sa pollution croissante, pourra toujours argumenter qu’on n’a pas voulu l’aider.
« Nos émissions de CO2 sont votre problème » pourrait résumer la position chinoise en face des pays les plus développés, et le plus fort dans tout cela, c’est que c’est le cas.
Le 9 Novembre 2008.

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