Seiichi Kiyama, le patron de la division solaire de Sanyo, est très fier de la technologie HIT (hétéro jonction avec couche mince intrinsèque) de ses cellules photovoltaïques qui battent les records mondiaux de rendement de conversion à plus de 22% sur des cellules de laboratoires et qui émettent une puissance maximale de 2,2W par dm2. Pour lui le Marché du photovoltaïque est tiré par une telle demande que toutes les productions mondiales sont actuellement écoulées. Mais viendra un temps où le marché se retournera et connaîtra une surcapacité de production, alors seuls survivront ce qui offrent « la fiabilité, la performance et la marque ». Son intention est de porter la capacité de production du Groupe Sanyo à 600 MW pour l’exercice fiscal 2010 « ce qui sera suffisant pour élargir notre présence sur le marché ».
L’approche du marché du photovoltaïque de Sanyo est donc une approche classique, avec une technologie à base de wafers de Silicium, axée sur l’amélioration des rendements de conversion et la réduction vers les 100 microns, des épaisseurs des wafers de silicium. Il n’est pas sûr que ce choix permette par la suite, à Sanyo d’aborder les gros marchés de génération d’électricité en raison de la difficile maîtrise des coûts de cette technologie, comparativement aux technologies en couches minces. Mais Sanyo n’a peut-être pas les ressources financières pour se lancer à fond sur plusieurs technologies à la fois comme le font ses concurrents Sharp ou Q-Cells. Il se focalise de ce fait sur la part haut de gamme du Marché.
Le 3 Août 2008.

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