L’Arctique contiendrait plus de 20% des réserves mondiales conventionnelles de gaz et de pétrole

                         L‘US Geological Survey (USGS) a réalisé, à partir des connaissances géologiques du moment, une estimation des ressources de gaz et de pétrole de l’Arctique (LIRE). Sur un ensemble de 33 bassins, l’USGS a retenu 25 bassins où la probabilité de trouver du gaz ou du pétrole était supérieure à 10%. A partir de cette approche probabiliste l’organisme a estimé les réserves globales de gaz et de pétrole de l’Arctique, récupérables avec les méthodes actuellement développées, à 412 milliards de barils, soit plus de 20% des réserves mondiales. Ces réserves, sur ce territoire qui représente 6% de la surface terrestre (42 fois la surface de la France) seraient constituées de 90 milliards de barils de pétrole, de 44 milliards de gaz liquéfiable et de 278 milliards de barils équivalent pétrole de gaz naturel soit respectivement 13%, 20% et 30% des réserves mondiales.Usgsrservesarctiquesmap

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                       L’Arctique est donc très riche en gaz (FIG.II) grâce aux réserves de l’Ouest de la Sibérie (WSB sur la carte), de l’Est de la mer de Barents (EBB) et de l’Alaska (AA).Arctiquegaz

                  Les réserves de pétroles (FIG.III) et de condensats de gaz (liquides) sont abondantes en Alaska, dans l’Ouest Sibérien et à l’Est du Groenland (EGR).Arctiqueliquides

                84% de ces réserves estimées seraient situées sur des champs offshore. Nul doute que dans le futur, au fur et à mesure des prospections, ces chiffres de réserves seront affinés.

Le 24 Juillet 2008.

Commentaires

4 réponses à “L’Arctique contiendrait plus de 20% des réserves mondiales conventionnelles de gaz et de pétrole”

  1. Avatar de Sceptique
    Sceptique

    Curieux comme l’USGS a pu faire de telles estimations alors que ces zones sont pour l’essentiel couvertes de glaces, que les missions scientifiques ont été peu nombreuses dans ces régions depuis un siècle et qu’elles avaient d’autres chats à fouetter que la recherche de pétrole et de gaz.
    Curieux ! Surtout lorsque l’on sait comment l’USGS se plante à répétition dans ses estimations.

  2. Avatar de Raymond
    Raymond

    De toute façon nous ne le saurons que dans quelques dizaines d’années, le temps de réaliser les prospections et les forages offshore. Il est certain que ces chiffres seront entachés d’erreurs dont on ne connait ni l’ampleur ni le sens.
    Mais je ne pense pas que le monde pétrolier ait le recul suffisant pour suspecter ces travaux d’incompétence ou d’optimisme. Mais le monde des géologues que je ne connais que très superficiellement, semble propice à la déprime.

  3. Avatar de Raymond
    Raymond

    J’avais bien lu le papier de Patrick, mais nous ne sommes pas à l’AFP ou à Reuters. Chacun peut traiter une info à sa « mode » et vous avez pu remarquer loran que nos approches étaient parfois assez différentes. Ces chiffres veulent dire quoi? Sur 6% de la surface du globe il serait peu probable de doubler les réserves mondiales. Mais les réserves estimées de liquides sont de 90+44=134 milliards de barils, ce qui majore le calcul de Patrick de 50%. Quand aux réserves de gaz il serait dommage de les passer en pertes et profits.

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