Les professionnels de l’énergie photovoltaïque voudraient obtenir plus d’aides gouvernementales

Epialogo1                             Au cours du Symposium organisé par l’European Photovoltaic European Association à Aix-les-Bains les professionnels de l’énergie photovoltaïque français ont demandé au gouvernement de réviser à la hausse la Programmation Prévisionnelle des Investissements en la portant à 1100 MW en 2012 et 7000 MW en 2020. Ils ont également demandé d’accroître les cas d’aides tarifaires aux équipements non intégrés au bâti et à ceux posés au sol. Ils ont souhaité aussi une simplification des procédures administratives pour traiter les demandes d’agrément des installations. Au cours du premier trimestre de cette année, seuls 2MW de panneaux solaires ont reçu une autorisation administrative. (LIRE les détails de cette requête)

                      

                       Le problème, en ces moments d’inflation et de surveillance des politiques tarifaires des fournitures d’énergies, ce sont les tarifs de l’électricité  photovoltaïque fournie au réseau (570 euros/MWh) qui constituent un frein majeur à son développement. Si l’on considère que les deux sources d’énergie électrique d’avenir sont l’électronucléaire et le photovoltaïque, la France a définitivement opté pour l’électronucléaire. Il est cependant un domaine sur lequel la France pourrait consacrer un effort de recherche et développement majeur: c’est le stockage de l’énergie qui sera le talon d’Achille de toutes les énergies renouvelables et pour lequel il n’existe pas de solution satisfaisante, mis à part le pompage vers l’amont des centrales hydrauliques en heures creuses. L’industriel qui arrivera avec une solution élégante de compression adiabatique, de volant à inertie, de batterie à inventer ou de toute autre solution permettant d’alimenter un immeuble pendant la nuit ou de recharger sa voiture électrique rencontrera un succès commercial certain dans peu de temps.

Le 3 Juillet 2008

Commentaires

2 réponses à “Les professionnels de l’énergie photovoltaïque voudraient obtenir plus d’aides gouvernementales”

  1. Avatar de PasNaïf
    PasNaïf

    Le stockage, oui. Mais je pense que le PV est bien plus facile à absorber par le réseau RTE que l’éolien car une image satellite de la couche nuageuse en temps réel couplée à une ordinateur ayant en mémoire le « mapping » des PV connectés serait extrèment efficace come outil de gestion, sans avoir la vitesse trop variable du vent qui joue au cube ni le seuil des 90km/h qui d’un coup déconnecte de puissantes fermes.
    J’ai une autre idée: Puisque EdF doit acheter très cher le KWh PV, c’est pour réduire le CO², réduction vite emportée par le vent dans le pays voisin. Alors, faisons comme pour les droits d’émission CO²: que la France autorise les investisseurs à investir dans les pays fortement ensoleillés et nécessiteux en électricité (Afrique): A investissement égal, deux fois plus de KWh annuels seraient produits précisément là où ils sont les plus nécessaires (pompage de l’eau, irrigation) et des compteurs sous scellés déclencheraient le versement des aides prévues par la France aux investisseurs (par exemple français) sur la base d’un KWh qui serait un peu au dessus de la moitié des 0.57€ actuels.
    Pas un centime de perdu mais deux fois plus de CO² évité.

  2. Avatar de franck-nat

    Vous avez écrit : « c’est le stockage de l’énergie qui sera le talon d’Achille des énergies renouvelables »
    Pensez vous que le stockage soit le point fort du nucléaire ? La régulation des centrales est l’un des talon d’Achille du nucléaire, pas le plus gros j’en conviens.
    Vous admettez je suppose que le nucléaire (ou électro nucléaire) n’est pas renouvelable, et donc condamné à disparaitre à 10 100 , … ans

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