La consommation d’énergie, sous forme de kérosène de plus en plus onéreux, par le transport passager aérien n’a jamais fait obstacle au développement de cette activité. L’attractivité du transport aérien, son développement vers un mode de transport de masse dans des conditions de confort, de régularité, de fiabilité et de rapidité prime sur les contraintes énergétiques. Durant de très longues décennies l’aéronautique consommera encore des dérivés du pétrole et des ersatz sophistiqués de synthèse issus des biocarburants ou de la chimie du charbon ou du gaz.
La contrainte économique impose le développement d’aéronefs et de moteurs plus sobres en carburants et moins bruyants, emportant en moyenne plus de passagers, aéronefs dont les masses sont optimisées par l’utilisation de composites à base de fibres de carbone ou d’alliages légers.
Il n’est pas vrai que l’avion commercial de demain sera propulsé par l’énergie solaire, sous peine de devoir embarquer d’immenses panneaux solaires qui le rendrait fort vulnérable aux conditions atmosphériques de la troposphère. L’avion des siècles à venir reste à définir, fera-t-il peut être appel à la fusion nucléaire miniaturisée qui reste à inventer et mettre au point. Aujourd’hui, mon hypothèse atomique n’est pas plus stupide que l’hypothèse solaire.
En attendant Airbus affirme que le transport passager aérien va poursuivre sa croissance sur un rythme moyen de 4,7% par an, composé d’une croissance de 6,8% pour les pays émergents et de 2,6% pour les pays avancés.
Le nombre de passagers-payants-kilomètres (RPK) qui était de 6000 milliards passagers.km en 2013, (FIG.), devrait doubler et atteindre les 12000 milliards passagers.km vers 2028. Pour cela le nombre d’aéronefs dans le monde va croitre de 3,8% par an et doubler par rapport au parc à fin 2013 en 20 ans.
Ce sont plus de 30 mille avions qu’il faudra assembler en 20 ans (FIG.II)
L’industrie mondiale des aéronefs et celle de son réseau de sous-traitants ont de beaux jours devant elles.
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Le 26 Septembre 2014


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