C’est à la base un choix délibéré des dirigeants japonais: une part de la ressource énergétique de ce pays, déjà largement importée, devra être assumée par le vecteur hydrogène qui sera au départ, pour l’essentiel, importé puis peu à peu intégré dans les productions énergétiques du pays.
Il est possible, également, d’imaginer un choix de Toyota pour un véhicule à la fois urbain, non polluant, mais aussi au long cours avec 500 km d’autonomie, argumenté sur le fait qu’une famille japonaise urbaine, faute de parking disponible, ne peut posséder qu’un seul véhicule.
De plus cette stratégie marketing s’inscrit parfaitement dans le modèle japonais d’écrémage. Un produit « statutaire » initialement rare et cher, désirable, et qui peu à peu se démocratise.
Remarque: la présence de larges dispositifs de refroidissement sur le bas de la calandre du véhicule illustre la nécessité d’évacuer les calories générés par la chaîne électrique (PAC, convertisseur DC/DC, batterie) et surtout par la pile à combustible qui évacue de la vapeur d’eau.
ACCEDER à la présentation prononcée par le patron Akio Toyoda.
Le 17 Novembre 2014

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