Plongeon des prix du brut léger dans le Dakota du Nord

Les immenses ressources pétrolières du Dakota du Nord pâtissent d’un handicap majeur: elles sont très éloignées des centres de raffinages localisés près des côtes américaines et doivent être acheminées par rail vers ces raffineries lointaines. Il en résulte une décote importante du prix du baril de brut léger extrait de ces régions continentales.

Le « North Dakota Department of Mineral Ressources » publie régulièrement les prix du baril local de pétrole léger qui ressortaient comme suit dans la publication du 14 Janvier 2015:

Oct Sweet Crude Price = $68.94/barrel
Nov Sweet Crude Price = $60.61/barrel
Dec Sweet Crude Price = $40.74/barrel
Today Sweet Crude Price = $29.25/barrel
Soit une chute de moitié des prix entre Novembre et Janvier.
Nul doute que cette chute brutale va freiner bien des investissements industriels dans l’extraction pétrolière de cet État américain. C’est bien l’objectif des dirigeants Saoudiens: que la régulation des marchés soit assurée pour l’essentiel par la fluctuation des volumes des ressources les plus ingrates telles que celles du Canada, du Venezuela en faillite et des États-Unis.
ACCEDER à cette publication.

Le 15 Janvier 2015

Commentaires

4 réponses à “Plongeon des prix du brut léger dans le Dakota du Nord”

  1. Avatar de BMD
    BMD

    RB ,A votre avis, la production de pétrole tous liquides sera-t-elle supérieure en 2015 a ce qu’elle aura été en 2014?

  2. Avatar de Ray
    Ray

    La demande mondiale croît et donc la production globale suivra. Ce sont les parts relatives de production de l’un ou de l’autre qui varieront en fonction des prix et des politiques commerciales de chacun.

  3. Avatar de Tonton
    Tonton

    Anatole Kaletsky argumente que la baisse des prix reflètent simplement l’arrivée d’une nouvelle ère dans le monde du pétrole : celle de la concurrence.

    http://www.project-syndicate.org/commentary/oil-prices-ceiling-and-floor-by-anatole-kaletsky-2015-01

    Vaclav Smil lui donne une perspective historique : rien d’exceptionnel, plutôt dans l’ordre des choses

    https://www.aei.org/publication/low-gas-prices-good-bad/

  4. Avatar de Ray
    Ray

    Ère de la concurrence pendant un an ou deux, c’est bien court pour une ère. Le temps que la demande globale croissante rattrape une offre mise en panne par la baisse des prix.
    Par contre personne n’avait prévu que l’Arabie Saoudite et ses dirigeants en avaient ras-le-bol de jouer les teneurs de marché. Là est l’exceptionnel et donc l’inattendu de cette mini-crise.
    Il faut peut-être imaginer ce que serait un cartel nord-américain?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *