Les entreprises, les inventeurs, les capitaux qui vont définir notre avenir ont bien peu à faire de la morale de leurs actions qui doivent, par leur universalité et leur prix, avant tout apporter un solide pay-back.
L’aptitude à mettre à disposition du grand-public tel jeu ou objet débile ou telle plateforme d’échange de services ou d’information, touchant le plus grand nombre, est souvent prioritaire par rapport à toute autre action plus fondamentale et plus structurante pour le bien-être de nos contemporains.
Je voudrais ici expliciter un certain nombre de questions simples qui devraient nous permettre de comprendre le phénomène de récession, dite séculaire, qui touche les économies les plus avancées du moment et donc qui n’a rien de séculaire ou de provisoire. Je voudrais également dégonfler le concept politique de « croissance verte » dont se gargarisent certains qui nous gouvernent et qui charme bien des économistes médusés par ces nouveaux lendemains qui chantent. Pseudo-croissance subventionnée qui coûte plus cher qu’elle ne rapporte et conduit, par son inefficacité, à la récession annoncée plus haut.
-Quel avenir économique pour toute action qui va permettre de réduire de quelques fractions de ppm en volume la teneur en CO2 de l’atmosphère? D’un effet immédiat quasi nul, qui serait, dit-on, importante pour les siècles à venir et qui suppose que ce CO2 qui s’accumule serait d’origine anthropique, affirmation contredite par certains. Action négligeable si les importantes émissions asiatiques prédominantes ne sont pas concernées, ce qui est le cas aujourd’hui. Action quasi négligeable si les émissions sont essentiellement d’origines non-anthropiques, ce qui n’est pas impossible.
-Quel avenir pour toute action à caractère médical qui va conduire l’espérance de vie à 65 ans au delà des valeurs actuelles (en moyenne de 18,5 ou 23 ans selon le genre). Faire vieillir nos populations présente un intérêt individuel pour certains de nos contemporains âgés mais n’a pas forcément un impact positif sur la croissance économique de la nation.
Progrès qui aux siècles précédents avaient permis de sauver des vies de personnes jeunes ou actives, d’éradiquer bien nombre de maladies contagieuses comme la peste, le choléra, la tuberculose ou le tétanos par exemple et qui maintenant, dans nos pays riches, n’ont plus ce rôle primordial d’antan.
Il me semble important que nos pays aux économies avancées se focalisent d’avantage encore sur le sort de leurs jeunes citoyens.
La prévention des accidents de la route ou de toutes autres sortes, la formation professionnelle accessible à tous par la mobilisation active des artisans et des industriels, la montée en qualité de l’enseignement, en particulier grâce à internet, me semblent être des objectifs prioritaires pour une nation avancée comme la nôtre et qui veut former les générations d’avenir.
Il n’est pas sûr que ces objectifs, hormis une politique nataliste originale, soient à ce jour bien pris en compte dans notre pays.
Le 15 Avril 2015
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