Des pluies acides au réchauffement

Tout cela ne semble être une forte question de mode. Il y a quelques décennies de cela que la Forêt Noire allait soi-disant disparaître sous l’impact des pluies acides allemandes. Alors les grands acteurs de la pétrochimie  ont été contraints de réduire les teneurs en soufre de leurs produits raffinés…pour sauver la planète.

Mais voilà, certains attribuent à cette réduction des émissions anthropiques de SO2 une des causes, sinon la cause, du réchauffement observé.

Cette hypothèse, toute aussi farfelue que celle du rôle du seul CO2 sur le climat présente cependant un mérite: elle introduit de la complexité dans les équations simplistes du moment qui sont censées expliquer les variations des anomalies moyennes de températures (FIG.) publiées par les diverses institutions officielles (Met Office, NOAA, NASA Goddard) et qui, de toute évidence, ne suivent plus la croissance de la teneur de CO2 dans l’atmosphère.

LIRE le papier de Henry Buel sur le rôle présumé des émissions anthropiques de SO2 sur le climat.

 

 

Commentaires

3 réponses à “Des pluies acides au réchauffement”

  1. Avatar de wawa

    il me semble que l’impact réfrigérant des aérosol, notament soufrés est dejà plus ou moins modelisé (avec des grosses marges d’incertitude) dans les modèle récent.

  2. Avatar de Raymond Bonnaterre
    Raymond Bonnaterre

    Ce sont ces marges d’incertitudes qui vont nous faire dépenser des milliards d’euros, en vain.
    Les lendemains qui chantent de la croissance verte écologique, nous rappellent trop de vieilles idéologies, du siècle précédent, devenues maintenant ringardes.
    Le monde va devoir apprendre, peu à peu, à vivre avec un air autour des 800 ppmv de CO2 d’ici à la fin du siècle en cours. Il devrait y arriver. Nous ne sommes aujourd’hui qu’à la moitié de cette limite probable qui dépendra des rejets anthropiques du moment.

  3. Avatar de wawa

    bizarement, je ne suis pas dubitatif sur le réchaufferment climatique, mais sur ces conséquences

    est ce vraiment un problème global? a part un emballement du au larguage du méthane, je ne vois pas.

    certes des iles et des ports vont etre submergés, des région se desertifier (encore que), des espece disparaitre, des tempête plus frequente, des maladie tropicale vont apparaitre il y aura des déplacement de population dans des conditions épouvantable etc

    mais : le CO² devrait booster les rendements agricole (hormis plante C4), la siberie et le canada devrait liberer des terres gelée, la variabilité des tempérarture pourrait etre moindre etc.

    il serait bon que le processus prennent le plus de temps possible (marge d’erreur?)pour laisser le temps aux ecosystèmes de se déplacer mais croire que l’on va laisser des combustible dans le sol pour presever le climat est une chimère vaine.

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