Malgré de nombreuses promesses de nations s’affirmant « climatiquement » vertueuses et disposant de ressources gazières comme les USA ou de lignite comme l’Allemagne, la combustion de charbon pour les besoins industriels ou pour la génération d’électricité devrait, dans les décennies à venir, demeurer une ressource énergétique de base dans le monde. Telles sont les projections de la très sérieuse IEEJ japonaise qui envisage un accroissement d’un tiers des productions de charbon (et donc des combustions) entre 2011 et 2040. Ce phénomène, en ligne avec les tendances actuelles devrait concerner essentiellement l’Asie et l’Océanie. Ces contrées avec plus de 7 milliards de tonnes de charbon produites devraient représenter une large part des 10 milliards de tonnes de productions mondiales attendues en 2040. Outre l’Asie et l’Océanie, participeraient aussi à ce phénomène de croissance des productions, la Russie exportatrice vers la Chine et le Mozambique qui alimenterait les ports indiens. Ces fournitures stimuleront les échanges mondiaux et le transport en vrac.
Malgré cela, je ne doute pas que les représentants mondiaux à la COP21 à Paris cet hiver, condamneront unanimement la combustion du charbon, processus simple et surtout économique de production d’énergie.
Remarque: multiplier les chiffres par 2 ou 3 pour obtenir les émissions de CO2 associées à ces combustions, ce qui représente aujourd’hui autour des 20 milliards de tonnes soit la moitié des émissions industrielles et agricoles du monde.
Remarque: en 2014, la combustion du charbon a généré 30% des besoins énergétiques anthropiques de la planète (3882 MTEP selon BP 2015). Le bannissement de cette ressource, préconisé allègrement par certains, ne précise pas quelles seraient les ressources énergétiques de substitution à développer. C’est pourtant là que réside le problème majeur.
LIRE le papier de l’IEEJ.
Le 23 Juin 2015


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