De nombreux scientifiques, en désaccord avec la conviction majoritaire du moment qui promeut le rôle majeur des émissions de CO2 sur le climat, défendent que l’activité solaire jouerait elle aussi, un rôle important sur les fluctuations climatiques observées.
Le GEOMAR, Helmoltz Centre For Ocean Research de Kiel, vient de conforter ce courant de pensée en établissant une relation entre activité solaire et l’index de la North Atlantic Oscillation (NAO) défini par le ratio des pressions aux Açores sur celles mesurées en Islande. C’est un des paramètres majeurs qui orientent le climat dans l’ hémisphère nord. Nous connaissons bien en France le rôle majeur que joue l’anticyclone des Açores sur le climat de notre pays.
Il apparait de plus en plus que l’activité solaire va devoir être fondamentalement intégrée dans les travaux de simulation à long terme du climat mondial, ceci pourrait modifier certaines prévisions en vogue d’évolution parabolique des températures et introduire une composante oscillatoire. Rappelons que cette composante a déjà été mise en évidence, de manière empirique, par le remarquable physicien Scafetta qui ne fait pas partie du gratin des climatologues et dont les travaux sont de ce fait ignorés par la plupart des membres du club.

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