Il faut absolument lire cette présentation du docteur Patrick Moore, un des fondateurs de Greenpeace, mouvement qui s’est opposé au départ, et avec succès, aux essais nucléaires dans le monde puis à la chasse à la baleine.
J’en ai retenu quelques idées maitresses:
– La relation qui établit une influence dominante des émissions humaines sur le climat n’est, à ce jour, qu’une hypothèse plutôt qu’une théorie scientifique unanimement acceptée.
– Il est par contre une certitude: le CO2 est la brique de base de la construction de la vie sur Terre. Sans la présence de CO2 dans l’atmosphère, à concentration suffisante, la Terre serait une planète morte.
– Au sein de l’organisation Greenpeace la partie « peace » a perdu peu à peu de son importance et l’Homme est alors devenu l’ennemi de la Nature, alors, selon Moore, qu’il en est une part.
-Moore cite une querelle interne à son organisation, sur le Chlore que certains voulaient bannir (quelle drôle d’idée farfelue) alors que pour ce dernier, le Chlore est un puissant désinfectant utile à l’humanité.
-Il condamne le cas de l’opposition scandaleuse de Greenpeace au goldenrice, riz génétiquement modifié, capable de synthétiser de la Vitamine A, et dont la mise en culture aurait évité bien des carences et donc des décès.
– La NASA raconte des fables sur Mars ou sur le réchauffement climatique pour obtenir des subventions publiques. L’argent est Roi.
-De même le GIEC (IPCC) est tenu, dans ses synthèses, à noircir le tableau pour assurer sa survie. Il est virtuellement mandaté pour explorer les marges de l’apocalypse.
-L’histoire géologique des 50 000 dernières années montre que la croissance de la teneur en CO2 dans l’atmosphère suit,( par dégazage des océans), la montée des températures.
-Les conclusions des travaux de simulation reposent sur une hypothèse de rétroaction positive de la vapeur d’eau qui amplifierait l’effet du CO2, alors que certains scientifiques imaginent un feedback négatif de la vapeur d’eau (en raison essentiellement de l’albédo des nuages et du rayonnement de la molécule d’eau dans l’espace).
-Les émissions cumulées anthropiques de CO2 (estimées à ce jour à 200 milliards de tonnes par Moore) ont évité à la planète une pénurie en carbone. Il y a là un rôle éminent de l’Homme dans la survie de la nature.
LIRE la présentation de Patrick Moore cela devrait éviter à nos « savants » hexagonaux de prétendre que toutes oppositions aux synthèses du GIEC ont maintenant disparu, prémices pour certains, d’une soi-disant mort du capitalisme (encore!). On attend avec impatience une théorie économique de l’écologisme qui nous expliquera que les subventions et la sobriété sont la clé de la rentabilité et nous permettront d’éviter le chaos annoncé. » Des lendemains qui chantent », en quelque sorte.
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