Kawasaki Heavy veut travailler avec Shell pour assurer le transport par mer d’hydrogène liquide d’Australie vers le Japon. Ce nouveau combustible, stratégique pour le Japon et ses piles à combustible fixes ou embarquées sur un véhicule, serait produit en Australie, à partir de lignite abondant et peu coûteux ce qui permettrait d’obtenir un gaz dont le coût au kWh serait 20% plus cher que celui du gaz naturel actuel, mais moins onéreux que celui du pétrole ou des produits pétroliers importés.
Dans le bilan de la réaction, invoquée ici
C + 2H2O ——-> CO2 + 2H2
c’est l’Australie qui gardera le CO2 et c’est le Japon qui, vertueux, utilisera le seul hydrogène (660 mille tonnes importées sont programmées pour 2030…et 11 fois plus, en masse, de CO2 resteront sur place).
Espérons que, dans ce partage inéquitable, l’Australie fera le nécessaire pour valoriser le CO2 produit, mais l’histoire ne le dit pas.
Les fables écologiques, destinées aux enfants, sont souvent très pudibondes.
ACCEDER à cette nouvelle du NIKKEI.
Laisser un commentaire