Devant l’ampleur des stocks chinois, les prix des terres rares dégringolent

La pénurie artificielle en terres rares dans le monde, jusque là entretenue par les autorités chinoises et la mise brutale sous quota des exportations de ce pays, est en-train de se fissurer. L’extraction mondiale de ces métaux particulièrement utiles dans la production d’aimants permanents, de batteries Ni-MH ou de divers « phosphors » pour LEDs à la mode, a été accompagnée, durant ces dernières années, d’une montée des prix qui a défrayé la chronique.

Mais les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, les prix des métaux non plus. La stimulation par les prix des extractions des minerais  a conduit les autorités et les producteurs chinois , premiers mais non uniques producteurs mondiaux,  a constituer d’importants stocks, devenus depuis difficiles à commercialiser sur le marché de ces métaux. Les industries utilisatrices comme celles productrices d’aimants permanents, ont, pour leur part, optimisé les quantités de terres rares mises en œuvre dans leurs produits ou diversifié  les recettes d’élaboration. Les batteries Ni-MH ont été largement concurrencées et remplacées par les batteries d’accumulateurs de type Li-Ion plus compactes et plus légères.

Il en résulte, selon le Nikkei, que les prix de ces métaux sont maintenant au plus bas observés depuis dix ans, les prix ayant amorcé, depuis le début de l’année, leur décroissance , accompagnée d’une forte reprise depuis 2015 des exportations chinoises (FIG.)

Pour certains métaux comme le Néodyme ou le très onéreux Dysprosium les prix auraient été réduits de moitié.

LIRE le papier du NIKKEI sur le sujet.

Le 6 Avril 2016

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