Le Danois Henryk Svensmark revient à la charge avec son hypothèse portant sur le rôle des rayons cosmiques, issus de l’Univers dans lequel notre planète évolue, sur la couverture nuageuse de notre planète qui serait un des paramètres agissant sur le climat global. Le phénomène de base est reconnu: l’énergie des rayons cosmiques forme des ions dans notre atmosphère, ions qui, en milieu sursaturé d’eau, servent d’amorce à la formation de gouttelettes d’eau liquide et donc de nuages.
La couverture nuageuse moyenne de la planète dépendrait, donc, de l’activité cosmique qui atteint la Terre. Or cette dernière est protégée de ces bombardements par un effet bouclier des éruptions solaires. En période de forte activité solaire, la couverture nuageuse de la terre serait réduite, ce qui conduirait à un certain réchauffement climatique. Inversement, en période de faible activité solaire, la couverture nuageuse de la Terre serait importante ce qui conduirait à un refroidissement climatique. Cette thèse du rôle primordial de la variation de la couverture nuageuse a toujours été avancée avec brio par l’excellent Roy W. Spencer dans son livre « The great global warming blunder » ou « la gaffe (ou galéjade?) du grand réchauffement climatique ».
Il y a là, malheureusement, une des causes naturelles des variations climatiques, qui semble vouloir affaiblir les théories exclusives officielles en vigueur du réchauffement anthropique de notre planète sous l’effet des traces de CO2 que contient notre atmosphère et qui sont relarguées largement par les activités humaines, avec un flux annuel qui dépasse de près du double celui des aptitudes naturelles de notre planète à absorber ce gaz carbonique émis, par la progression de la croissance des plantes et des planctons.
Comme Roy W. Spencer, gardons notre part de liberté intellectuelle, et montrons que les histoires de climat sont complexes et non déterminées par un seul paramètre, même si les autres sont de second ordre…pour l’instant. L’homme, de par sa sobriété, capable de maitriser le climat…une farce!
LIRE le résumé des travaux de Svensmark qui s’appuie sur les effets du minimum de Forbusch pour étayer sa thèse.
Un résumé simple de sa thèse:
The suggested causal chain of reactions responsible for the observed correlations shown in the new study begins with a solar eruption resulting in fewer cosmic rays and therefore less atmospheric ionisation.This results in fewer formed cloud condensation nuclei and then fewer clouds and ultimately an increase in the energy that reaches Earth’s surface.
Le 26 Août 2016
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