La China National Petroleum Corporation (CNPC) maison mère de la pétrolière Petrochina, pendant un temps première capitalisation boursière mondiale, aurait confirmé son intérêt au pétrolier espagnol Repsol-YPF pour l’acquisition de ses avoirs Argentins. La pétrolière espagnole veut céder une partie de ses actifs pétroliers d’Amérique du Sud, mais elle semble éprouver des difficultés à trouver un financier prêt à lui apporter le cash nécessaire. CNPC après lui avoir fait une offre, rejetée à l’époque, de 20 milliards de dollars pour la totalité de ces actifs, reviendrait à la charge. Mais il n’est pas sûr que le montant proposé soit le même. Repsol avait payé 15 milliards de dollars pour l’acquisition de l’argentin YPF.
La richesse de la Chine et son besoin en énergie devra bien, un jour ou l’autre, relancer les grandes manoeuvres autour de certains grands actifs pétroliers. L’entrée de fonds chinois dans l’actionnariat de Total, fortement implanté en Afrique de l’Ouest, n’est peut-être qu’un premier pas vers des recherches d’alliances plus stratégiques et plus opérationnelles. On a bien vu dans l’industrie de l’Aluminium une alliance entre Chinalco et Alcoa pour entrer chez Rio-Tinto et contrer ainsi les ambitions de BHP-Billiton.
Le 14 Avril 2008
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