Le leader américain Général Electric est bien placé dans l’éolien. Il revendique d’être le deuxième mondial derrière le danois Vestas et le premier aux Etats-Unis. Par contre GE a loupé la marche du photovoltaïque économique qui manque à son offre commerciale pour les larges unités nord-américaines de génération d’énergie verte. Cette situation a incité GE à trouver un partenaire maîtrisant à grande échelle une technologie économique en couches minces, susceptible d’offrir une alternative crédible pour les grands projets américains de centrales photovoltaïques. Ce retard de GE confronté aux ambitions de la filiale japonaise de Shell, Showa Shell Sekuyu, qui dès 2011 va disposer d’une immense unité de production de modules solaires au Japon (LIRE) en technologie CIGS ne pouvait conduire qu’à un accord: GE va proposer ses solutions photovoltaïques pour les grandes infrastructures équipées des modules Solar Frontier, la marque de Showa Shell.
Voila une alliance qui sort des sentiers battus et des innombrables approvisionnements chinois. Elle illustre une conviction: seules les technologies photovoltaïques en couches minces économiques, présentant des taux de conversion potentiels de 14% ou plus (FIG.), seront susceptibles de battre les solutions traditionnelles chinoises au Silicium poly ou mono cristallin. Il faut pour s’en convaincre imaginer un assemblage complexe de cellules avec taux de la main d’oeuvre chinoise payée en yuans qui ira en s’accroissant dans les années à venir, face à une industrie en couches minces largement automatisée et produisant des modules de très grandes surfaces, optimisant les coûts de la pose sur le terrain qui forment, avec le foncier, le poste économique déterminant le coût total d’un projet.
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Le 12 Octobre 2010


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