Les mensonges du lobby éolien

Samsosm1                             Sur un blog voisin, l’ancien Sénateur René Trégouët dont l’enthousiasme juvénile  pour les énergies renouvelables ne peut susciter que sympathie de la part de ses lecteurs, écrit un papier à la gloire de l’éolien offshore, nouvelle sornette de la puissante industrie éolienne allemande et leurre écologique britannique, contrepartie d’un vaste plan nucléaire en cours d’élaboration. Ce bloggeur, tout d’abord, fait le point de l’énergie éolienne terrestre et écrit une phrase sûrement copiée-collée d’un article de publicité du lobby éolien: « l’année 2006 a confirmé l’essor mondial de l’énergie éolienne qui est passée de 60000 à 75000 MW installés en un an, soit une production mondiale annuelle d’électricité correspondant à la moitié de la consommation nette française. »

                Cette phrase est profondément incorrecte et inexacte.

  • Incorrecte parce qu’elle mélange puissance et énergie: 75000 MW c’est la puissance installée que délivreraient les éoliennes mondiales si en tout lieu il y avait le vent nécessaire pour les faire fonctionner. La consommation nette française c’est une énergie, c’est à dire une puissance multipliée par un temps. Le lobby éolien indique les puissances, mais parle peu d’énergie en raison du faible rendement ou facteur de charge de ses installations.
  • La consommation en énergie électrique de la France en 2006 a été de 476.5 TWh. Il faut comparer cette valeur à la production d’énergie électrique estimée du parc mondial d’éoliennes. Le facteur de charge des éoliennes allemandes est de 20% (source: UBA), celui des éoliennes méditerranéennes est de 28% (source: RTE) on peut donc prendre avantageusement pour l’éolien un facteur de charge mondial moyen de 25%. Ceci nous conduit à une énergie éolienne mondiale de 164 TWh soit 34.5% de l’énergie électrique consommée par la France. On est plus près du tiers que de la moitié: l’affirmation citée est donc inexacte.

                    On le voit, en toute bonne foi, les défenseurs des énergies renouvelables peuvent se faire manipuler par des industriels à la recherche de subventions lucratives. Pour eux, l’éolien terrestre est « éventé » alors ils se lancent dans l’éolien offshore qui nécessitera d’immenses fermes pour amortir les coûts de maintenance à l’aide de navires spécialisés et de personnel aguerri devant intervenir dans des zones parfois hostiles. Les centrales thermiques à flammes au charbon ou au lignite allemandes devront prendre le relais l’hiver en l’absence de vent. Le consommateur d’électricité paiera ainsi deux fois: les subventions pour l’énergie éolienne et les droits d’émissions de carbone des centrales thermiques associées.

Commentaires

32 réponses à “Les mensonges du lobby éolien”

  1. Avatar de BF
    BF

    dans un contexte de pic pétrolier et la crise energitique potentielle qui semble se profiler, l’éolien a un avantage non négligeable : le charbon, le pétrole, le gaz, ou encore l’uranium sont des denrées dont on dispose en quantité limitée, l’éolien a l’avantage de ne pas beaucoup dépendre d’approvisionnement qui sont le plus souvent exterieurs.
    c’est peut être cher, mais il n’est pas completement inutile (stratégiquement parlant) d’en posseder

  2. Avatar de Raymond
    Raymond

    C’est vrai quand il y a du vent.

  3. Avatar de bernardo
    bernardo

    En réponse à BF
    Pic petrolier / gazier ??? Ou çà ???
    Les prix du pétrole sont manipulés
    pour financer les investissements
    pour faire sortir le pétrole inexploité (50%) des puits existants et faire payer
    les nouvelles technologies pour extraire
    plus loin/profond/encore mieux.
    Le consommateur paye tjrs et plusieurs fois.
    On retrouve la situation 1970 d’augmentation des prix négociée/arrangée
    avec l’OPEP. Si celà n’avait pas était ainsi, les usa/ + COALITION DU BIEN CONTRE LE MAL auraient envahi les pays arabes. Y a ka voir avec l’Irak envahi
    parceque voulant des euros pour son pétrole. Y a ka voir le nucléaire qui repart (futur nouvel ordre mondial??)

  4. Avatar de all
    all

    Vous soulignez le problème de l’éolien : 20 % de rendement et un backup pour le 80 % restant à laide du thermique.
    Il faut arrêter de gaspiller l’argent public dans des moulins à vent.

  5. Avatar de Raymond
    Raymond

    20% c’est le facteur de charge terrestre allemand avec des périodes de hautes pressions hivernales dramatiques pour l’éolien. La méditerranée venteuse est plus favorable avec 28%. Dans le cas de l’éolien offshore on pourra sûrement atteindre 30% mais avec des contraintes d’accès supérieures. La politique énergétique allemande est incompréhensible mais elle oriente certains choix de ses voisins, comme l’éolien français dont la France n’a nul besoin. Seul le retour de l’Allemagne vers le nucléaire pourra permettre d’élaborer une politique énergétique européenne cohérente souhaitée par la France. Il faudra attendre les prochaines élections allemandes pour que la chancelière Merkel ait enfin les mains libres.

  6. Avatar de Mamouth
    Mamouth

    Effectivement, parler de puissance installée est peu pertinent et qu’il vaut mieux parler d’énergie produite.
    Et effectivement, l’énergie éolienne est intermittente.
    Encore une fois, aucun industriel des énergies renouvelables, aussi menteur soit-il, n’a jamais prétendu qu’une énergie et une seule pourrait un jour couvrir la totalité des besoins à elle seule.
    Pour répondre à Bernardo, le pic-oil, par définition, n’est pas un maximum technique de production. Il s’agit d’un maximum de la courbe de production avant décroissance, quelques en soient les raisons (économiques, techniques, politiques, qu’importe : M. Hubert avait utilisé une méthode statistique).
    Quand au gaspillage d’argent et au problème du subventionnement, est-ce que je peux me permettre de m’interroger sur les solutions proposées pour quand nous n’aurons plus d’uranium ou d’hydrocarbures ?
    À moins que le réchauffement climatique ne soit une source d’énergie ?

  7. Avatar de bernardo
    bernardo

    Je suis comme Mamouth, quid de l’uranium.
    Qui va monopoliser l’enrichissement.
    J’ai comme l’idée que gaz/pétrole sera géré
    par les russes, l’uranium par USA/GB/FR/Deutschland ???
    Des infos ??

  8. Avatar de
    Anonyme

    Le Gaz Naturel est une ressource largement répandue dans le monde. Il y en a en Russie, au Moyen-Orient, en Algérie,en Afrique de l’Ouest,au large de la Norvège, en Alaska, au Canada,en Amérique du Sud, en Indonésie, en Australie etc. Mais pour le transporter sous forme liquide GNL il faut d’énormes investissements de liquéfaction, de transport et de regazéification qui ne sont engagés que pour les très grands champs. L’exploitation des champs moyens ou petits nécessite un autre moyen de transport moins gourmand en capitaux. Plusieurs voies sont possibles dont l’utilisation des hydrates de méthane qui seraient simples à produire et transportés comme des glaçons dans un bateau frigorifique. Voir: http://www.leblogenergie.com/2007/12/japon-transport.html
    On assisterait alors à une très grande diversification des sources avec un cours mondial des glaçons d’hydrate de méthane. Le marché du gaz en serait complètement chamboulé, la Russie resterait bien sûr un acteur important mais parmi d’autres.
    Quand à l’Uranium, attendons qu’un vrai cours, non pollué par les stocks stratégiques, s’établisse et on verra les mines s’ouvrir et les usines de recyclage des déchets sous forme de combustible MOX se mettre en place.

  9. Avatar de franck-nat

    Tout à fait exact pour les puissances et l’énergie. Une éolienne fonctionne entre 2000 et 3000 heures par an, sur les 24*365= 8700 heures (pour faire simple).
    Maintenant, j’aimerai apporter une nuance quand au rendement et à l’intérêt économique.
    Quel est l’impact sur le cout ? on pourrait dire qu’il nul car il est déjà inclus dans le prix du kWh que fournira l’éolienne. Donc l’électricité produite le sera en général un peu moins de 10c€/kWh, en tenant compte du nombre d’heures estimé sur le site de l’éolienne (en général, plutôt bien estimé, campagne de mesure, corrélation avec données météo). Donc même avec peu d’heures, c’est plutôt intéressant. Si jamais l’éolienne tournait 8000 h par an, alors ce serait bien moins cher que le nucléaire.
    L’autre impact négatif est sur la régulation. 2500 heures, comment avoir l’électricité en continu ? Et bien la réalité montre que même sur un petit pays, le Danemark, le vent n’est jamais absent partout. Donc les éoliennes de méditerrannée ont du vent quand celles de la manche n’en ont plus. Sinon, celle de la vallée du rhône ou de l’atlantique en auront. Ce n’est pas parfait, mais beaucoup moins catastrophique que certains veulent bien le faire penser.
    Donc, globalement, l’électricité éolienne est quand même prometteuse et presque rentable, même au prix des énergies fossiles actuelles.

  10. Avatar de Raymond
    Raymond

    Alors, si vous avez raison, pourquoi ne pas laisser jouer le marché? Pourquoi un prix d’achat spécial pour une énergie aléatoire? Si l’éolien devient rentable il se développera tout seul. Pourquoi fausser le marché avec l’argent du client citoyen? C’est tout.

  11. Avatar de ecolopop

    réponse à Raymond: tout démarrage industriel a besoin de subventions. La différence entre l’éolien et le nucléaire c’est que le premier sera subventionné pendant quelques décennies. Le nucléaire, devra être suivi par les civilisations à coup de subventions dont on ne connait pas encore le montant … pendant des millénaires.. Les milliards investis par l’état dans le nucléaire depuis les années 50 sont une bagatelle par rapport au cout de démantèlement et de gestion des déchets et des dommages à l’envirronnement
    je sais de quoi je parle, j’habite pas loin de Brennilis, qui n’a jamais fonctionné très longtemps et dont le démantèlement pose déjà de très gros problèmes (pollution radiactive locale, couts non maitrisés, j’en passe)
    après ça, on peut réfléchir à deux fois avant de critiquer les subventions à l’énergie éolienne, en 2008, quand le reste du monde s’est lancé là dedans il y a dix ans 🙂

  12. Avatar de Raymond
    Raymond

    Après avoir réfléchi trois fois, je pense que les avantages concurrentiels et la stabilité des prix que le nucléaire a apporté à la France ont largement compensé la mise de fond et les provisions pour démantèlement. Par contre je suis persuadé que de subventionner l’industrie éolienne allemande et les profits de quelques requins chasseurs de subventions n’amènera rien à notre pays. Les aides d’Etat sont nos impôts, il faut qu’elles apportent quelque chose à la collectivité. Dans le cas de l’éolien français ces aides n’apportent rien sinon du vent.

  13. Avatar de Mamouth
    Mamouth

    Les provisions pour démantèlement, à ce que j’en sache, ont été largement sous-évaluées.
    Par ailleurs, le sacro-saint marché ne gère pas tout. Lui gère des rentabilités financières à quelques années. Le rôle du politique, c’est de gèrer des « rentabilités éconologiques » sur des durées allant jusqu’à plusieurs générations.
    Maintenant que les subventions françaises rapportent de l’argent à des industriels allemands, c’est un autre débat.
    Être contre s’appelle du protectionisme à l’échelle nationale.

  14. Avatar de Raymond
    Raymond

    Le marché ne gère pas tout, mais il peut apporter du bon sens. Il existe déjà une règle qui biaise le Marché, ce sont les droits d’émissions ce CO2 pour les industriels polluants dans les pays qui ont signé les accords de Kyoto. Elle est actuellement de 23 à 24 euros par tonne de CO2. Son doublement pour flirter avec les 50 euros ne me choquerait pas. Elle pénaliserait d’avantage les centrales au charbon et au lignite allemandes, entre autres. La règle du jeu est claire: tu largues du CO2, tu payes. Mais je suis farouchement contre la subvention des industries allemandes qui, voyant leur business décliner en Allemagne, comptent sur les subsides des autres états européens pour fourguer leurs moulins à vent new look. Décidément si c’est ça le protectionnisme, mais je ne le pense pas, je suis à 100% pour.

  15. Avatar de franck-nat

    Pour répondre à votre commentaire, je n’ai pas dit que l’éolien était rentable, mais « presque rentable ». Le prix d’achat est subventionné, oui, mais de 2 à 3 c€ par kWh (rien à voir avec le photovoltaïque). Libre à vous de préférer l’énergie nucléaire, fossile et donc non renouvelable, et probablement infiniment plus risquée. Gardons en tête que le nucléaire ne peut pas être une réponse mondiale à l’effet de serre. Que pensez vous des réserves d’uranium si le monde entier adoptait demain le tout nucléaire ?

  16. Avatar de Mamouth
    Mamouth

    Ceci dit en passant, le protectionisme ne me choque pas.

  17. Avatar de
    Anonyme

    L’Arrété du 10 juillet 2006 en référence fixe les indemnités à 8.2 cents/kWh d’ électricité éolienne terrestre pendant 10 ans puis un tarif dégressif pendant 5 ans selon les heures annuelles de vent. Pour l’électricité offshore la subvention est de 13 cents pendant 10 ans puis dégressive pendant 10 ans de plus. Il faut toujours vérifier ce que dit le lobby menteur de l’éolien.
    http://www.industrie.gouv.fr/energie/electric/pdf/tarif-achat-eolien.pdf

  18. Avatar de franck-nat

    A qui s’adresse la dernière phrase ? A ma remarque sur la subvention de 2 à 3 c€ ? A un cas général ?

  19. Avatar de franck-nat

    Donc 8.2 c€ sur 10 ans, dégressif ensuite, si l’on se base sur un prix du kWh de production de 5 c€ représente une subvention de 3.2 c€ qui va descendre à 0 à 15 ans pour les 5 dernières années d’amortissement. Voila ce qui me fait dire, 2 à 3 c€ de subvention par kWh (grosses mailles)

  20. Avatar de Raymond
    Raymond

    Le « lobby éolien menteur » ce n’est pas vous Franck.
    Je suis allé sur le site de la Commission de Régulation de l’Energie qui illustre les prix spots 2007 des prix en base et des prix en pointe. Si vouz tracez l’horizontale 82 euros/ MWh vous verrez que c’est sensiblement le double du prix de base qui est autour de 40 euros en moyenne. Votre référence 50 euros est plutôt le prix spot de pointe. Il faudrait donc que le prix spot de base double pour que les subventions à l’éolien terrestre cessent. Mais si vous tracez l’horizontale 130 euros/MWh pour l’éolien offshore, alors là, c’est débile.

  21. Avatar de franck-nat

    Merci. De toute façon, je ne travaille pas dans l’éolien, ne fait pas partie du lobby éolien. Néanmoins, entre éolien et nucléaire, je n’ai pas le même avis que vous, et préfère l’éolien, même plus cher. Pour en revenir aux tarif d’achat, il faut regarder sur 20 ans, donc avec une base à 4c que vous suggérez, 8,2 / 10 ans, puis mettons 7,5 / 5 ans, puis 4 pendant les 5 dernières années sans subvention, cela donne peut être une moyenne de subvention de 3 c€, terrestre bien sûr. Et le nucléaire, n’a t’il pas bénéficié de pseudo subventions énormes au départ, sous forme de recherche, de promesse d’achat, de couverture de risque, de personnels CEA ?

  22. Avatar de kojema
    kojema

    Je suis toujours étonné par les chiffres de production de l’éolien, trop souvent mal interprêtés. En fait, les 20 ou 30 % représentent le rapport entre l’énergie effectivement produite et celle qu’aurait produite la machine à pleine puissance sur une année. Or justement, une éolienne ne produit pas à puissance constante, cela varie en fonction du vent. A ce que je sais, elles produisent de l’électricité en moyenne entre 70 et 90 % du temps mais pas forcément à puissance max, ce qui explique au final un rapport final de 20 à 30 %. D’après mes calculs, c’est comme si une machine de 2 MW produisait 850 kW en moyenne pendant 70 % du temps. J’espère être à peu près clair mais voilà pour mon humble apport à la discussion.

  23. Avatar de Mamouth
    Mamouth

    Les éoliennes de dernière génération travaillent 97% du temps (source: CIRCE, Centro de Investigación de Recursos y Consumos Energéticos, Universidad de Zaragoza, Espagne).
    Ceci dit, effectivement, elles travaillent rarement à puissance maximale, car le vent n’est pas adéquat tout le temps. Comme la plupart des éoliennes ont elle-même une consommation électrique (pour alimenter les divers systèmes d’opération et de contrôle, ainsi que l’excitation de la génératrice électrique, suivant les modèles), il y a des moments où elles consomment autant qu’elles générent.
    Pour quantifier le travail d’une éolienne, on parle d’heures équivalentes: on prend la production annuelle d’énergie et on divise par la puissance nominale de la machine. On obtient ainsi un nombre d’heures équivalentes. C’est à dire que la production annuelle de la machine est la même que si elle avait fonctionnait à pleine puissance pendant ce nonbre d’heures. En moyenne, suivant les sites on est entre 2000 et 2500h /an.
    Le concept équivalent existe en solaire (les heures solaire crêtes).

  24. Avatar de Raymond
    Raymond

    Kojema et Mamouth, allez sur le rapport du RTE « Bilan prévisionnel 2007 » page 104 vous aurez des données très précises sur « le facteur de charge » dont vous parlez.
    http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/bilan_complet_2007.pdf

  25. Avatar de kojema
    kojema

    Oui, on parle bien « d’équivalent » pleine puissance, c’est ce qui est généralement mal interprèté. En fait, on arriverait au même chiffre de 30 % si une éolienne tournait toute l’année mais à 30 % de sa puissance… Elle n’aura pas pour autant tounée que 2500 heures… Ce qui est intéressant d’ailleurs, c’est que vu que l’on retrouve le même vent quelques centaines de mètres derrière une éolienne, on peut le voir comme un rendement, or le rendement d’une centrale nucléaire française est, à ce que je sais, autour de 30-36 %…
    C’est toute la difficulté de comprendre la différence entre un facteur de charge, un rendement, une disponibilité… Maintenant, je soupçonne certain de ne pas se fatiguer beaucoup les méninges quand il s’agit de renouvelables. Effectivement la problématique doit être la même avec le solaire, voire l’énergie des vagues, des courants, etc. et bien-sûr des centrales hydroélectrique « au fil de l’eau ».

  26. Avatar de Raymond
    Raymond

    En 2006 EDF a produit 428,1 TWh d’énergie nucléaire avec une puissance installée de 63,13 GW (chiffres EDF). On va calculer le rendement: si toute la puissance avait fonctionné 365 jours par an 24h/24 on aurait produit:
    63.13*365*24 = 553019 GWh soit 553 TWh.
    Donc le taux de charge moyen des centrales nucléaires EDF en 2006 a été de 428,1/553 = 77,4%.
    Donc le rendement d’une centrale nucléaire est plus élevé que ce que vous croyiez. Les centrales nucléaires allemandes présentent des rendements supérieurs à 80%.

  27. Avatar de kojema
    kojema

    Vous parlez de disponibilité et non pas de rendement dans le cas du nucléaire. Le rendement d’une centrale est donné par le cycle de carnot, vu qu’on turbine la vapeur produite, et celui-ci limite l’énergie réellement produite par rapport à celle pouvant être générée par le combustible.

  28. Avatar de
    Anonyme

    je trouve pa ce ke je cherche alor s il faudrait aproviser un peu plus merci

  29. Avatar de Jean V.....
    Jean V…..

    Malgré le débat sur le réchauffement climatique et le protocole de Kyoto , Deux sociétés ont déposer un dossier en vue d’ouvrir sur les communes de Lucenay les Aix et Cossaye(Nièvre) une mine de charbon + centrale thermique. Projet soutenu par les élus socialistes et communistes locaux en dépit d’un rapport alarmiste réalisé par SOFREMINES en 2003 à la demande du conseil régional mais non publié à ce jour.
    Pour plus d’information consulter le site : http://www.adsn58.fr/
    exprimez vous sur le blog consacré à ce sujet : http://veriteminecharbon.unblog.fr/
    Merci de transmettre à vos amis.

  30. Avatar de
    Anonyme

    alah y3tikoum lhabss ya lhmir klab bghal

  31. Avatar de leulmi
    leulmi

    est ce possible d’avoir des cours pour le calcul des puissances elec et dimensionnement des transformateur ?

  32. Avatar de
    Anonyme

    l’éolien est actuellement presque rentable sans les aides et devrait l’être totalement dans les 5 années qui viennent. le photovoltaïque lui est encore loin de cette rentabilité et est subventionnée à fond, deux solutions alors soit on investit cette somme dans la recherche en esperant un suat technologique soit on continue de subventionner comme cela. nul n’a la réponse…
    après si on compare, quel est le vrai prix du nucléaire????

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