OPEP, pour une ouverture des quotas en Février

Carr                            Le président en exercice de l’Opep, en la personne du ministre de l’Energie algérien, Chakib Khelil a réaffirmé, en dissonance avec ce qu’il avait déclaré à Limassol en Décembre,  que « le marché était actuellement suffisamment approvisionné et qu’il n’y avait pas lieu d’augmenter l’offre, sauf si la prochaine conférence de l’Organisation, prévue en Février à Vienne, en décide autrement. »

                            Dans cette phrase somme toute très conventionnelle pour un président de l’OPEP plutôt tendance « faucon », tout est dans le « sauf ». Le jeu est d’essayer de lister les raisons qui donnent du poids à cette préposition.

  • Sauf si l’Arabie Saoudite est d’un autre avis. Elle avait bien expliqué lors de la dernière réunion en Décembre, à Abu Dhabi, qu’elle avait accepté de ne pas toucher aux quotas, à condition que la situation « nécessitant une extrême vigilance »  soit réexaminée au tout début du mois de Février.
  • Sauf si l’Angola, nouvel entrant,  demande un accroissement de ses quotas, lesquels avec 1.9 millions de barils par jour, sont très proches des volumes produits à fin 2007. Pour cette année il lui faut un quota voisin de 2.4 millions de barils pour lui permettre d’assurer ses nouvelles mises en production indispensables au Marché.
  • Sauf si le Nigeria et le Venezuela s’avèrent incapables d’assurer leurs volumes de production.

                   Voilà les trois raisons de base qui feront que l’OPEP, le premier Février, reverra sûrement ses quotas à la hausse d’au moins 500 mille barils  par jour. De toute façon, comme d’habitude chacun des membres, de retour dans son pays, décidera de ses productions, indépendamment des décisions de Vienne.

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