Pour diverses raisons, de nature politique ou économique, les durs de l’OPEP font monter la tension avant la réunion du sous-comité ministériel de pilotage qui se réunira demain 4 Décembre et qui décidera des quotas après avoir examiné l’état de la demande mondiale et de l’évolution des marchés. On a entendu parmi les durs le Venezuela, l’Algérie, le Qatar, la Lybie qui ont déclaré en substance que la baisse récente des cours ne devait pas être amplifiée par un accroissement des quotas de production, dans un marché correctement approvisionné en pétrole brut. Le juge de paix, celui qui tranchera le débat, le ministre du Pétrole saoudien al Naïmi a déclaré, en arrivant sur les lieux de la réunion, que toute décision était « très prématurée » et qu’il fallait auparavant étudier les données du marché.
Le plus probable sera une décision minimaliste avec un accroissement des productions de 500 mille barils par jour et un superbe quota attribué à l’Angola qui est en pleine phase de montée en puissance de ses productions. Un niveau de 2,5 millions de barils par jour serait satisfaisant pour ce pays, dans un premier temps.

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