Le fret aérien au mois de Mai indicatif d’une forte reprise mondiale des échanges

 Le commerce mondial au mois d’Avril s’était montré très décevant, avec une baisse estimée par le CPB néerlandais de 1,7% par rapport au mois précédent, ce résultat était en phase avec une baisse observée du fret aérien fortement perturbé par les émissions de cendres du volcan islandais. Pour ce qui est du mois de Mai les résultats s’avèrent être beaucoup plus encourageants pour le fret aérien qui progresse dans le monde de 34% par rapport à il y a un an et de  11% par rapport à il y a deux ans, période d’avant crise. Dans ces chiffres figurent bien sûr du rattrapage de fret européen retardé au mois d’Avril, mais aussi un nette progression de la conjoncture économique. En effet toutes les zones du monde progressent fortement. L’Asie en particulier sur sa progression par rapport à il y a deux ans confirme la reprise (FIG.) et même l’Europe jusque là très en retard, affichent une progression significative.

 Il ressort donc de cet indicateur avancé du fret aérien une nette amélioration des échanges dans le monde et cela pour toutes les régions, avec une large primauté à l’Asie et à l’Amérique Latine. Ces résultats sont en décalage avec la morosité boursière actuelle alimentée par les problèmes de dette de certains États et les plans de rigueur associés.

Fret-aerien-asie-2010-05 

LIRE le communiqué de l’IATA pour le mois de Mai.

Le 5 Juillet 2010

Commentaires

2 réponses à “Le fret aérien au mois de Mai indicatif d’une forte reprise mondiale des échanges”

  1. Avatar de Ivan Zicavo
    Ivan Zicavo

    Raymond,
    Comment expliquez-vous cette situation qui semble paradoxale avec le niveau du Baltic Dry Index (http://www.wikinvest.com/wiki/Baldry) ?

  2. Avatar de Ray
    Ray

    Ivan, il n’y a rien de paradoxal dans cette divergence. Je n’aime pas le Baltic Dry Index cité par bien des économistes, parce que c’est tout d’abord un cours qui tient compte de l’offre et de la demande. Ce n’est pas une grandeur extensive. Si la demande de trafic croît mais que l’offre de navires croît aussi, rien ne se passe. Par contre une variation de l’offre de navires peut faire plonger ou s’emballer les prix.
    De plus, je pense que le trafic aérien est en avance, dans le cadre du commerce mondial, par rapport au transport maritime. En cas de reprise mal programmée on va assurer les premières livraisons par avion pour gagner du temps. Pour tout nouveau prototype, nouveau moule, nouvel outillage ou nouvelle machine qui vont assurer les productions futures on choisira aussi l’avion. C’est pour cela que le fret aérien est un indicateur avancé très utile permettant d’anticiper de quelques mois toute reprise économique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *