L’Espagne premier producteur européen d’électricité d’origine éolienne ou solaire en 2010 (50 TWh) fait ses comptes. Ils sont mauvais: un déficit cumulé de subventions aux énergies renouvelables et au charbon local de 24 milliards d’euros, des subventions annuelles de 7 milliards d’euros dont 4 milliards sont déversés chaque année dans le compte de déficit. Bien sûr tout cela est insupportable pour une économie en récession qui implique de réduire la taille du budget de l’Etat.
Dans un premier temps le nouveau gouvernement espagnol a stoppé tout nouveau projet de développement dans les énergies renouvelables de son pays, mais il reste l’ardoise à régler et le flux annuel des engagements précédents à répartir entre finances publiques, opérateurs électriciens et consommateurs. La facture va être salée.
Un exemple des méfaits d’une gestion approximative par des équipes incompétentes qui ont sponsorisé sans limite jusqu’en 2008, et fait installer des ressources énergétiques hors des prix du marché…sans prévenir le consommateur par des tarifs adaptés. Un exemple de ce qu’il ne faut pas faire et que le gouvernement français pratique à la petite semaine en renâclant à actualiser la contribution au service public sur la facture EDF (encore à 9 euros/MWh… jusqu’à la prochaine échéance électorale!).
Note de la CRE: « Les charges de service public d’électricité prévisionnelles pour l’année 2011 son évaluées à 4,8 Md€, dont 3,5 Md€ correspondent aux charges prévisionnelles au titre de 2011 et environ 1,4 Md€ à la régularisation de l’année 2009 ».
LIRE le papier de Bloomberg sur le sujet.
Le 17 Février 2012
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