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Energies Nouvelles : Le pivot Moyen oriental
Alors que les considérables réserves en énergies fossiles auraient pu rendre peu probable l’intérêt du moyen orient pour les énergies renouvelables, celles-ci deviennent un enjeu de premier plan pour la région.
Au plan financier d’abord, où paradoxalement, le prix élevé de l’énergie fossile apparaît comme un moteur du fait des surplus à investir qu’il génère..
Et qui trouve en face l’attrait actuel de l’investissement dans les énergies propres que nous évoquions il y a peu. Rappelons juste qu’en 2006 l’indice NEX a cru de 33% , l’encours investi a d’ailleurs plus que doublé.
Au plan politique où l’adoption par les gouvernements du clean development mechanism protocol de Kyoto (CDM) compatible avec la loi financière islamique entraine un mouvement intergouvernemental, qui se traduit par des projets de zones économiques spéciales et des parcs de recherche.
Au plan économique où la croissance de cette région a sollicité davantage les infrastructures existantes et a augmenté la pollution.
Ainsi même l’Iran prévoit que 1% de l’énergie produite sur son sol le sera à partir d’énergies propres d’ici à 2010 .
Enfin au plan géographique où les atouts ne manquent pas : L’ensoleillement, la connaissance des métiers de l’eau puisque 99% de la production provient de la désalinisation, l’expertise également en matière séquestration du CO2 grâce notamment aux puits de pétrole qui ne sont plus exploités.
Cet intérêt parait autant politique que financier et la volonté de diversification en investissant se déploie tant globalement que régionalement. Ce qui augmente la probabilité de retrouver demain le moyen orient parmi le leaders de l’énergie.

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