Barrages hydraulique une énergie verte, mais pas si sure que ça.
Un grave incident est survenu le 29 janvier 2006 sur le barrage de la Tuillières, en Dordogne, la rupture d’une vanne (rouillée) a entraîné le déversement de 5 millions de mètres cubes d’eau, la Direction production et ingénierie hydraulique (DPIH) d’EDF a inspecté les 450 barrages déployés en France. Un rapport confidentiel a été établi en août 2006, recensant les problèmes diagnostiqués par les ingénieurs hydrauliciens. Ce qui parait incroyable, c’est qu’une fois encore les organisations syndicales de cette direction d’Edf étaient en possession de ce rapport dans le cadre d’une réunion de (CMP) Comité Mixte à la Production.
Ce rapport n’a jamais été rendu public, la lecture est édifiante : sur les 450 barrages exploités par EDF, 200 souvent très anciens et mal entretenus, présentent des signes inquiétants de vétusté. Le rapport dresse la liste des barrages menacés (risque d’incendie, fissurations, fuites importantes, corrosion avancée, etc …) et recense les risques éventuels (risque de rupture ou de débordement, risque d’effondrement d’une route, etc …).
Edf n’investit plus dans ses barrages depuis longtemps, l’hydraulique rapporte beaucoup et ne coûte que très peu en maintenance, une des preuves de la relégation de ce moyen de production est que les centrales hydrauliques n’abhorrent pas le nouveau logo d’edf.
Et puis pourquoi investir dans l’hydraulique, une énergie qui ne pourra plus se développer en France.
Une fois encore il faut un incident majeur pour les médias nous informent et que Edf prennent en compte ses disfonctionnements, il en avait été de même pour les noyades d’enfants il y a quelques années.


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