Pour une estimation Mars 2011/Mars 2012 à 696 millions de tonnes de charbon brûlés, les autorités indiennes prévoient que la consommation de ce combustible atteindra les 980 millions de tonnes durant l’année fiscale 2016/2017 soit une croissance de 41% en 5 ans. La production locale ne devant croître (si tout va bien) que de 28%, il manquera alors dans les 265 millions de tonnes de charbon pour faire la jointure et qui seront importés dans les ports indiens ou se trouvent les nouvelles centrales thermiques. Les transports indiens ne savent pas acheminer le charbon abondant à l’intérieur du pays.
Remarques: 1-la production mondiale de charbon en 2010 a été de 7,3 milliards de tonnes (BP)
2- pour estimer les rejets de CO2 il faut multiplier la masse de charbon par 2,5 à 3 environ selon la pureté de la ressource.
Cette information en ligne avec la croissance linéaire des rejets de CO2 des pays en voie de développement (FIG., courbe rouge en milliards de tonnes) montre combien toutes les simagrées des Grandes Fêtes Onusiennes à la Durban sont futiles. Il faut être naïvement européen pour croire que les émissions anthropiques mondiales de CO2 vont se stabiliser dans un avenir prévisible. Il faut être encore plus naïf pour croire que l’évolution onéreuse des ressources françaises d’électricité vers l’éolien ou le solaire et la non exploration des gaz de schistes pourront jouer de façon significative sur ce bilan mondial calamiteux. Mais les symboles ont toujours été d’une grande importance dans notre pays, ils coûtent parfois cher. Les futurs dirigeants d’une administration criblée de dettes devraient rapidement en prendre officiellement conscience.
LIRE le communiqué de Bloomberg.
Le 4 Décembre 2011


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