L’action First Solar, leader du photovoltaïque, rejoint l’ndice S&P 500

First Solar Dans un climat très morose pour l’industrie photovoltaïque, sur fond de surproductions chroniques et d’effondrement des prix des modules, le premier américain du secteur et sûrement premier mondial cette année, First Solar, grâce à une technologie économique et une bonne politique d’implantations mondiales, va rejoindre l’Indice Standard & Poors 500. C’est la première entreprise « pure player » dans le solaire qui rejoint cet indice, elle va y remplacer le producteur de médicaments Wyeth en cours de rachat par Pfizer.

Cette promotion ne doit cependant pas faire oublier les dangers qui menacent tout ce secteur industriel laminé par l’effondrement des prix. C’est une industrie de composants, avec les hauts et les bas déterminés par l’offre et la demande. Seuls dans ce genre d’industries, à terme, les plus robustes survivront.

Wacker Chemie qui venait d’ouvrir en Allemagne avec Schott Solar une usine de production de wafers de Silicium, il y a de cela quatre mois, vient d’annoncer qu’elle quittait cette activité pour se focaliser sur son activité Silicium. Un tel retournement, en si peu de temps, en dit long sur l’avenir de l’industrie des wafers en Europe.

Mais même, First Solar n’est pas à l’abri de possibles difficultés après les déclarations de Stephan Kohler, patron de l’Agence de l’Energie Allemande, qui affirme que les subventions à cette industrie doivent être réduites d’un tiers environ. De plus, les menaces protectionnistes allemandes pourraient aller jusqu’à bannir l’utilisation du Cadmium dans les modules, ce qui supprimerait tout déboucher des produits First Solar en Allemagne. La seule assurance de First Solar contre ce risque réside dans son implantation industrielle dans ce pays. 

L’action First Solar devrait profiter de la nouvelle sur des achats de gestionnaires qui répliquent l’indice S&P, mais elle avait perdu 6% hier sur le Nasdaq.

LIRE un papier sur l’avantage concurrentiel des technologies en couches minces.

LIRE la nouvelle de Reuters.

Le 2 Octobre 2009

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