Lockheed Martin et Starwood Energy avaient signé un accord au mois de Mai dernier pour s’associer dans la construction et l’exploitation d’une centrale solaire par concentration de 290 MW dans l’Arizona, sur 700 hectares de la Harquahala Valley à 120 km de Phoenix. L’énergie électrique verte qui devait être produite, grâce à la concentration de 3000 miroirs paraboliques de 100 mètres de long sur des tubes de quartz parcourus par un fluide caloporteur, devait être vendue au distributeur d’électricité APS (Arizona Power Service).
Mais à la suite d’une étude de risque économique sur ce projet, Lockheed vient d’annoncer qu’il abandonnait son idée de se diversifier dans ce genre d’activité. La complexité technologique, les garanties diverses exigées par les divers investisseurs semblent être la cause de ce revirement de l’industriel de l’armement américain.
Cet évènement pose le problème de la solidité économique et financière d’un grand nombre de projets solaires dans le sud-ouest des Etats-Unis que certains, comme Karl Miller, n’hésitent pas à qualifier de « contrats fantômes » en émettant des doutes sur la probabilité de leur réussite (LIRE).
Le 1er Octobre 2009


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