Les voitures neuves immatriculées au cours du premier semestre 2009, en Europe, ont vu, entre le premier semestre 2008 et le premier semestre 2009, leurs émissions moyennes de CO2 baisser de 7 g/km pour atteindre 147,5 g/km nous informe Jato.com. Cette accélération par rapport aux 5 g/km de baisse entre 2007 et 2008 est à créditer à la synergie entre les primes à la casse de divers pays et l’offre de nouveaux modèles plus sobres par les constructeurs européens et asiatiques. Ce sont les consommateurs allemands qui s’illustrent le plus nettement, avec une baisse moyenne des émissions de CO2 des voitures immatriculées de 11 g/km (FIG.), elles n’avaient baissé que de 4 g/km entre 2007 et 2008. Enfin il faut noter le remarquable civisme des consommateurs français qui, devançant enfin les portugais, portent la France au premier rang des nations européennes dans ce classement. Monsieur Borloo, nous sommes en avance!
Un tel résultat montre que l’association d’une volonté politique d’incitation financière et de sensibilisation du consommateur, à une démarche marketing complètement refondée par les constructeurs d’automobiles sous les coups de la crise, peut radicalement faire baisser les consommations nominales en carburants des véhicules mis sur le marché.
Pour accélérer ce phénomène de baisse des consommations les Régions européennes, sur le modèle japonais, devraient se pencher sur la fluidité du trafic et donc sur la qualité de leurs infrastructures routières, causes de tant de pertes de temps et d’énergie.
Il n’est pas utopique de penser, contrairement aux opinions de tous les organismes de prévisions, que les consommations en carburants et dont en pétrole dans le monde se stabiliseront, dans les années à venir, au niveau de celles de 2009, sous l’impact de ces nouvelles politiques volontaristes de limitation des émissions de CO2 (LIRE).
LIRE le papier de Jato.com pour plus de précisions par constructeurs.
Le 21 Septembre 2009



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