Un baril de pétrole à New York qui prend Vendredi deux dollars en une heure, à la veille du week-end, sur des indicateurs un peu plus favorables dans l’immobilier américain traduit le climat de spéculation qui entoure les cours du pétrole. Tout le monde sait que la consommation ne va pas repartir comme en 14, tout le monde à bien conscience que l’OPEP possède de larges capacités de production mobilisables et que le marché physique est déprimé. Mais qu’à cela ne tienne, les hedgers encouragés par une légère poussée de faiblesse du dollar rejouent la hausse, les professionnels stockent dans un marché qui s’est remis en contango favorable à la spéculation, les stocks américains croissent, avec au moins 140 millions de barils en trop…tout se passe comme si, sans grand risque, la spéculation jouait l’arrivée des ouragans sur le Golfe du Mexique dans les semaines à venir. Le Jackpot!
Les stocks de produits pétroliers croissent de façon monotone depuis le début de l’année
L’accentuation du contango (courbe bleue) ne peut qu’encourager à stocker des produits:
Le 19 Juillet 2009




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