Les résultats trimestriels du pétrolier BP à 2,4 milliards de dollars, en baisse de 62% par rapport à il y a un an, ne sont pas terribles. Tout le monde l’avait anticipé en raison de la baisse des prix du pétrole et du gaz. Et pourtant, les volumes de productions se sont bien tenus. Hors TNK-BP (filiale russe qui profite bien peu à BP) ils ont dépassé les 3 millions de barils équivalent pétrole par jour (FIG.) en croissance de plus de 2 % par rapport au trimestre précédent. Mais dans la segmentation des comptes de ce Groupe, le poste « Other businesses and corporate » fait apparaître une perte de 761 millions de dollars qui inclut les résultats des activités portant sur les énergies alternatives de BP.
Si les activités éoliennes semblent correctement se dérouler, en particulier aux Etats-Unis, avec une croissance de la puissance totale installée de 500 MW en un an et atteignant ainsi 678 MW à la fin du trimestre, il n’en est pas de même des activités photovoltaïques. BP Solar a vu ses ventes se réduire à 15MW pour le trimestre, à comparer aux 34 MW facturés un an plus tôt. Un projet d’atelier d’assemblage de modules dans le Maryland a été abandonné et l’usine de production de cellules et de modules en Espagne a été fermée.
Enfin du côté des biocarburants de deuxième génération, BP tient à bouts de bras son partenaire Verenium dans un projet 50/50 de 45 millions de dollars pour développer une petite unité de production d’éthanol cellulosique.
Bien sûr ces activités permettent à BP de communiquer sur son greenbusiness et justifient un logo vert et ensoleillé, mais par ces périodes de vaches maigres, les pertes importantes engendrées par ces opérations de Marketing ne font pas très bon effet.
Le 29 Avril 2009.
–


Laisser un commentaire