Le pôvre riche n’en finit plus de se ruiner. Désormais, c’est la mythique sidérurgie qui se noie. déjà, ArcelorMittal passait du stade d’ogre-en-train-de-tout-dévorer à celui de mendiant-de-la-subvention, avant de passer par la case "vous voudriez pas me nationaliser, sauf vot’respect ?".
Dans le pays le plus mûr dans la crise, les USA, la production s’est effondrée de 50 %.
Cette évolution est normale. Les deux plus gros consommateurs sont le bâtiment et l’automobile. La production d’acier s’aligne sur ces deux clients.
Le chômage technique en décembre a été très répandu dans l’automobile, en raison des stocks invendus existant, et pour ce qui est du bâtiment, le renouvellement des stocks se fait en fonction des carnets de commande.
Dans les deux cas, donc, il n’y a aucun miracle à attendre… On liquide…
La production mondiale est atteinte, avec une baisse globale en novembre de 19 %.
C’est le retour d’une vieille manière de voir l’économie. Passé le "bla-bla", du "dynamisme", de la "profitabilité", etc, on en revient à des agrégats des années 1950 : tant de tonnes de ceci, tant de tonnes de cela, etc…
On aurait, pour 2008, une baisse globale de production de 10 %. C’est énorme, compte tenu de la spécificité de l’acier, on ne connaissait que des stagnations, voir des baisses faibles, au niveau mondial.
Vendredi 2 janvier 2009









