Auteur/autrice : patrick reymond

  • Pic-oil : un exemple parfait

    Pic-oil : un exemple parfait

    Pic_de_hubbert_usaLe graphique du pic de Hubbert aux USA, est on le voit parfait. Il est prévu en 1956, et intervient en 1971. Malgré des efforts considérables pour le contredire, on voit que la contraction de l’importante production ne peut être enrayé.
    Pourtant à l’heure actuelle, il n’y a jamais autant eu de puits de pétrole aux états-unis. Ils sont au nombre de l’ordre de 240 000 (un pour 1250 habitants).
    Ce pic intervient lorsque la moitié des réserves exploitables ont été pompé. Les réserves exploitables représentent à l’heure d’aujourd’hui environ 

    50 % du gisement. En même temps on voit une très nette différence dans la manière de fonder une fortune sur le pétrole.
    Avant (époque de Bush senior) on faisait simple : on forait, on trouvait et on était riche.
    Aujourd’hui (époque de Bush junior), c’est encore plus simple, on fore, on ne trouve pas, mais on revend ses actions au moment où le bruit court qu’on a trouvé du pétrole.
    Nos chers présentatrices télés nous ont annoncés au mois de juin dernier, la découverte au Texas de gisement GI-GAN-TES-QUE, pour ne pas dire CO-LO-SS-AL, il n’y avait plus de soucis à se faire… EXemple évident de manipulation et de désinformation… Le gisement en question est fort profond, et il fait 500 millions de tonnes… à comparer à la consommation etatunienne : 1000 millions par an, et mondial, 3500 millions par an…

    Dormez, braves gens…

  • Biocarburants : l’importance du foncier II

    Biocarburants : l’importance du foncier II

    Photos_106Les soucis de Bernard pour trouver du foncier ne m’étonne pas, tellement c’est banal, courant et usuel.
    En effet, en France s’applique un régime de propriété quasi éternel. Qui empêche de faire quoique ce soit, et qui permet à la forêt primaire de se reconstituer par endroits. Cette forêt n’a aucun intérêt économique.
    Mais le recours aux biocarburants nous oblige à nous pencher sur les régimes fonciers existants. Comme je l’ai dit, aux USA, les terres appartiennent majoritairement à l’état. Ce qui nous permet de regarder des westerns. En effet, au 19°, le régime était souvent celui d’une occupation sans titre, donc de celle de la loi du plus fort.

    Dans le conflit israélo-palestinien, et celui du mur, le régime foncier est important aussi : c’est celui du droit ottoman qui ne reconnait des droits sur les terres que dans la mesure où elles sont exploitées.
    Régime communautaire Russe : antérieur au communisme, la "collectivisation" des années 30, n’en était pas une : les terres étaient déjà communautaires (elles relevaient du mir, l’assemblée locale), elles furent étatisées. D’ailleurs, majoritairement dans le monde, la terre appartient à l’état. Ce qui est souvent prédominent est un droit d’usage.
    L’avantage des Usa en matiére des biocarburants est donc principalement celui d’un foncier libre, totalement libre et qui peut être mobilisé rapidement.
    Nous n’avons pas ici cette chance. Comme le dit Bernard, la terre peut-être dans l’abandon le plus total en France, il n’y a aucune possibilité…

  • Biocarburants : l’importance du foncier

    Biocarburants : l’importance du foncier

    Photos_206 Tant pis si je me fais gronder, je cite un témoignage important :
    "exproprié par le TGV inter et EST, je veux réactiver mes DPU sur des terres en friche.
    recherche au cadastre des propriétaires qui ne savent même plus qu’ils sont propriétaire ou n’habitant plus à l’adresse indiquée(décédé à la guerre 14-18,39-45, succession en indivision : la galère : impossible de remettre ces friches en culture : conclusion,gachis,les français sont mals dirigés, que font nos politiques et nos écolos"

    Merci à Bernard de nous apporter son expérience. Elle est précieuse.
    En effet, on parle de biocarburants, de plus en plus, et j’ai consacré un article sur les divers possibilités. Aux USA, le développement peut s’appuier sur des terres vierges, inexploitées, propriétés d’état (la majorité du sol y est en effet de propriété fédérale), pour divers raisons. D’abord, parce que personnne n’a jamais voulu en prendre possession, l’acheter. Et ensuite que les principales fonctions du Shériff, c’était, non pas les duels au revolver, mais les saisies immobilières. En effet, les étatuniens étaient forts rétifs au paiement des impôts et se contentaient souvent de tout abandonner, sans regret. Un droit à la faillite généralisé corse le tout. Donc beaucoup de terres libres, et des maisons à ossature bois auquel on n’attache pas une grande importance patrimoniale. Demain est un autre jour.
    En France, le post de Bernard nous prouve une donnée importante de la crise agricole et de la déprise des terres. Il n’y a pas juridiquement en France de terre abandonnée. Même si dans les faits elle le sont.

  • Lampe basse consommation

    Lampe basse consommation

    Led_250 % des foyers ont au moins une ampoule à basse consommation.
    En terme de volume de vente, les LBC (lampes à basse consommation) représentent 5 % des ventes, contre 70  % pour les ampoules classiques à incandescence.
    Si la Lbc a un bel avenir (théorique) devant elle, elle est déjà démodée.
    la lampe à diode électroluminescente est encore plus économe, mais celles existantes ont un défaut : elles utilisent des matériaux rares et chers : indium, gallium, or, magnésium).
    Mais on compte desormais utiliser des semi-conducteur à base de silicium, trés abondant lui.

    De plus, la technologie de fabrication devient aussi moins couteuse.
    Les ampoules à led devraient donc arriver massivement sur le marché d’ici 5 ans.
    La lbc a notablement évolué depuis son lancement en 1980 : son espérance de vie est passé de 6000 heures à 15000, et la qualité de lumière s’est améliorée.

  • Les Indes Noires

    Les Indes Noires

    Jules_verne_1Dans son livre, "les Indes Noires", Jules Verne évoque l’état des réserves charbonniéres au 19°siécle. Une réserve est cependant fonction essentiellement de deux autres données ; l’extraction, et la consommation.
    A cette époque, les pays mals pourvus (tel la France) avaient 600 ans de réserves, d’autres 1200 ans, les plus pourvus 2 à 3 millénaires.
    La Chine en faisait partie. Produisant 200 millions de tonnes par an, elle avait les réserves maximum : 3000 ans.
    Elles n’ont cessé depuis de se garnir, mais leur durée estimée, elle, n’a cessé de se réduire.
    A l’heure actuelle, elles ne representent que 200 ans…
    Pour une production annuelle de 1700 millions de tonnes.
    A l’inverse, géologiquement, les pays européens ayant souvent cessé toute extraction, leurs réserves potentielles n’ont cependant que peu diminué. Retrouver le volume de production annuelle maximum (80 millions de tonnes) en France serait techniquement possible.

    Surtout que certains gisements vierges, inexploités, existent. Les "vieux" gisements seraient à même de retrouver une production honorable.
    Le sous sol français, par exemple, serait à même d’avoir une production importante, de tout ordre. Mais une exploitation miniére, c’est sale, cela demande beaucoup d’investissements, et surtout, l’économie réelle miniére est souvent imprévisible…Il reste beaucoup plus facile de pressurer un pays du tiers monde qui n’a pas d’alternative, et à l’intérieur, on a plus a se préoccuper d’une main d’oeuvre remuante… Tout bénéfice.

  • Biocarburants : les alternatives II

    Biocarburants : les alternatives II

    DerrickLes Ford des années 1900-1920 pouvaient rouler à l’éthanol, jusqu’à ce qu’on trouve une alternative : le pétrole. La tradition sudiste et confédérée allait aussi à l‘alambic.
    On a trouvé des algues, on a trouvé aussi … des terres ruinées.
    Une source potentielle trés prometteuse aux USA réside dans les "cultures" de type prairies (lire : terres à l’abandon), sols très peu fertiles ou dégradés, mais qui ne nécessite pas d’engrais et de traitements chimiques.
    Par contre, plus la biodiversité est affirmée, meilleur est le rendement. On utilise des herbes perennes irriguées  au début de l’experience. La biommasse produite est 258 % superieure à celle des cultures quelque soit l’espéce.  

    Le rêve de l’agriculteur : produire de la valeur ajoutée, avec des terres ruinées, sans semer et sans s’en occuper. Que la récolte. Là, les USA sont très bien placés : ils n’ont jamais réussi à mettre la totalité de leur territoire en culture, cette fois est peut être la bonne.
    Par contre d’autre, les chinois pour ne pas les citer en reviennent toujours au bambou : y compris pour faire du bio carburants. là aussi que des qualités : une fois planté et bien installé, que la récolte à faire.
    En France, il serait aussi possible de faire du biocarburant avec la biomasse non exploitée de la forêt. Dans ce cas là, comme il s’agit d’un simple exercice de volonté politique, on n’est pas sorti de l’auberge…

  • biocarburants : les alternatives

    biocarburants : les alternatives

    Photos_174_1Les bio-carburants se développent partout dans le monde. Quelles sont les solutions utilisées ?
    Elles sont diverses. Le Brésil et la … Suéde utilise la canne à sucre, les USA et le Canada le maïs, (les mexicains sont positivement RA-VIS). Le Canada utilise le blé, ainsi que France et Allemagne. La betterave aussi est utilisé en France, en Allemagne et en Suéde.
    Il n’échappe à personne la concurrence que cela fait à la consommation humaine. Les troubles sociaux au Mexique concernant le prix de la tortilla (qui a augmenté de 30 %) prouvent que ce n’est qu’un début.

    Mais la filiére agricole utilise aussi directement des huiles. Comment en arrivent on là ?
    Simple. Le montant total de la valeur des cultures légales aux USA atteint 35 milliards de $. Les cultures illegales ont le même rendement. 35 milliards aussi. Les agriculteurs de tous les pays industrialisés utilisent la transformation en biocarburant comme un moyen de faire remonter les cours. Les chaudiéres à biomasse utilisent le même principe : l’agriculteur brûle son grain trop mal rémunéré et remplace ainsi les sources fossiles.
    Cela dit, transformer le mais n’a guère d’intérêts économique, sinon détruire la production…

  • Nucléaire : je confirme.

    Nucléaire : je confirme.

    Nucleaire_1je cite un internaute (qui me citait):
    "là, où le bât a blessé, c’est qu’on ne disposait d’aucun système de simulation fiable, pour cause d’absence de données sur la résistance des matériaux."
    Bien sûr, les ingénieurs n’ont fait aucune études matériaux, il n’y a eu aucune démonstration sûreté, ils ont dessiné un remontage réacteur au pif…
    "On a dit beaucoup de bêtise sur le nucléaire."
    Vous y contribuez beaucoup…""

    libre à vous de le penser, mais vous semblez ignorer toute procédure industrielle.
    D’abord on est au stade de la conception, ensuite on passe au stade des tests, enfin de la réalisation du prototype (là, en industrie on a facilement passé 75 ans), le prototype, souvent grandeur nature peut

    être mis au point, enfin, la mise au point est faite après bien des années. Là, on dispose d’un outil performant et vendable. Le prototype est souvent inexploitable, et il existe des zones industrielles, des firmes souvent spécialisées dans ce créneau. Entre le début et la fin, un bon siécle peut s’écouler…
    Si on ne respecte pas la procédure, on peut dire qu’on va directement dans le mur, et sans airbag, ni vaseline.
    Cette procédure a largement été respectée pour les centrales classiques, et beaucoup moins pour superphénix. Quand à l’arrêt de 3 ans et 1/2, il a bien eu lieu. Les procédures en matière nucléaire étaient là. Quand on veut une industrie qui s’arrête et redémarre à la demande, on travaille dans le papier-carton, pas dans le nucléaire.
    Que cet internaute m’explique son opposition à toute évaluation d’une politique (ce qui est plutôt normal, et même vital), superphénix a été un ratage, aussi parceque ses partisans ont beaucoup variés… Et, si on voulait faire un prototype, vraiment prototype, et vraiment destiné à la mise au point, il aurait fallu n’avoir aucun objectif de production, d’abord, bâtir beaucoup plus petit, et prendre le temps.
    Oui, aucune simulation en situation n’avait été faite (et pour cause), et pour ce qui est du vieillissement des matériaux exposés au bombardement des neutrons rapides, on en avait strictement aucune idée…
    Si on a pas une certaine idée du temps, inutile de penser à l’industrie, un forestier travail pour ses petits enfants quand il plante, c’est aussi vrai pour la recherche industrielle…

  • Biocarburant : les algues une solution ?

    Gallons of Oil per

    Acre per Year

    Corn

    18

    Soybeans

    48

    Safflower

    83

    Sunflower

    102

    Rapeseed

    127

    Oil Palm

    635

    Micro Algae

    5000-15000

    La solution pour les bios carburants sera, si elle a lieu, dans les algues, plus certainements que dans les cultures. On saint les problèmes que posent -déjà-, l’utilisation des productions végètales pour la fabrication des bios carburants : le prix de la tortilla mexicaine flambe, aboutissant à des manifestations, des émeutes, en bref une crise politique. La cause en est l’utilisation autre qu’alimentaire de l’utilisation du maïs. Cette crise du maïs suit la crise du sucre, la crise des céréales. Elle est simple à synthétiser : les agriculteurs, plutôt que de vendre à bas prix leur production les utilise comme combustibles ou les transforme en carburants. Cas connu dans les années 1930 : les locomotives brésiliennes roulaient au café. (Peut être sur des machines J Vabre ?).
    En attendant, les négociateurs de l’OMC sont, en la matière complétement déphasés, ainsi que leur relais locaux : l’UE finance la rétractation de la production Européenne de sucre, en situation de pénurie, ou du moins, trés tendue, avec des prix qui montent, qui montent…
    L’intérêt est aussi le caractère plus vraisemblable de cette production : il faudrait pour les Usa gros consommateurs, seulement 39 000 km2 de "fermes". Cela reprendrait, en l’accélérant le cycle de formation du pétrole

  • Nucléaire : on a oublié le cycle industriel

    Nucléaire : on a oublié le cycle industriel

    Saint_priest_la_prugneDans le cas de l’industrie nucléaire, on a oublié le cycle industriel. L’ingénieur travaille souvent pour la génération d’après, voire ses petits enfants ou encore ses arrières-petits-enfants…
    Comme a signalé un internaute :
    "‘ITER servira au meilleur des cas (si ça marche un jour) à produire de l’électricité à la fin du 21eme siecle. D’ici là il n’y aura plus d’uranium. C’est donc irresponsable de continuer à tout miser sur le nucléaire, non ?"

    Effectivement, cet internaute a très bien saisi la durée de vie, de conception, de réalisation d’un investissement d’industrie lourde, et qui souvent sont loins d’avoir les contraintes du nucléaire…
    A la vitesse de développement de l’éolien, du solaire, du progrés technique, il est certainement plus rentable et plus sûr de les promouvoir.
    Le reste est un problème politique : dégage t’ on des budgets de recherche suffisant, et ce, dans tous les domaines.
    La France est loin d’être seule dans le monde, certains pays ont misé sur la recherche dans le renouvelable, et les fruits de leurs recherches sont palpables, disponibles.
    Ce qui est sûr, par contre, c’est que le petit village sur carte (Saint Priest la Prugne), lui est maudit pour des siécles… La mine qui y était exploitée a dépiégé des quantitées ahurissantes de radioactivité, même si officiellement tout baigne, comme d’habitude.
    Quand au bassin, on voulait en faire une base de loisir…